8 novembre 2005
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Petit rappel car la rhétorique courante laisse à penser que la mondialisation libérale est responsable des maux actuels.
"Il est un peu tard pour découvrir que sans croissance économique durable, on ne peut pas faire du " social ". A défaut de croissance économique, on nous promettait la " croissance sociale ". Mais, le " social " est in fine une affaire d’argent qui revient à redistribuer sous la contrainte (sous formes d’aides diverses, de subventions ou d’allocations) des richesses préalablement produites. La France s’acharne, depuis trente ans, à explorer une voie alternative, au nom d’une politique sociale ambitieuse et généreuse qui serait un rempart à la mondialisation libérale (mais la Corée du nord échappe aussi à la mondialisation). C’est précisément cette politique qui conduit à gripper durablement le moteur de la création des richesses, nous condamnant à une croissance structurelle molle. Dans ce contexte, aucun gouvernement n’a plus de marge de manœuvre. Ce n’est pas un ministre de l’intérieur qui pourra aujourd’hui dans l’urgence corriger trois décennies d’égarements entretenus par des intellectuels, des experts, des média et la gauche française qui ont beau jeu de critiquer aujourd’hui le pouvoir en place."
"Il est un peu tard pour découvrir que sans croissance économique durable, on ne peut pas faire du " social ". A défaut de croissance économique, on nous promettait la " croissance sociale ". Mais, le " social " est in fine une affaire d’argent qui revient à redistribuer sous la contrainte (sous formes d’aides diverses, de subventions ou d’allocations) des richesses préalablement produites. La France s’acharne, depuis trente ans, à explorer une voie alternative, au nom d’une politique sociale ambitieuse et généreuse qui serait un rempart à la mondialisation libérale (mais la Corée du nord échappe aussi à la mondialisation). C’est précisément cette politique qui conduit à gripper durablement le moteur de la création des richesses, nous condamnant à une croissance structurelle molle. Dans ce contexte, aucun gouvernement n’a plus de marge de manœuvre. Ce n’est pas un ministre de l’intérieur qui pourra aujourd’hui dans l’urgence corriger trois décennies d’égarements entretenus par des intellectuels, des experts, des média et la gauche française qui ont beau jeu de critiquer aujourd’hui le pouvoir en place."