20 octobre 2008
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Les nostalgiques de la grande époque qui annonce la fin du capitalisme (pas seulement financier) me font sourire. Il est difficile de mesurer les conséquences de la crise. Mais de là à annoncer la fin du capitalisme, il faut être un dangereux rêveur et avoir une imagination particulièrement malingre pour imaginer un avenir radieux après le capitalisme. Le sociologue Immanuel Wallerstein reste peu optimiste même s'il ose annoncer cette fin. "Je crois qu'il est tout aussi possible de voir s'installer un système d'exploitation hélas encore plus violent que le capitalisme, que de voir au contraire se mettre en place un modèle plus égalitaire et redistributif." "Je crois qu'il est certain..." devrait-il dire...