Alors que nous sommes dans une période keynésienne, que les actions des gouvernements semblent les seuls à même de juguler la crise finacière. le sophisme de Bastiat sur la vitre cassée dans "Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas" est plus que jamais d'actualité. Il nous dit que chaque investissement effectué par l'état pour le sauvetage des banques, l'environnement, les transports, détourne cet argent d'investissements qui auraient été réalisés spontanément par le marché. Ainsi, cet argent détournée de ses fins premières a de fortes chances d'alimenter quelque entreprise parasite ou de disparaître dans un trou béant et inutile. Cette parabole est fréquemment citée : ici "Henry Hazlitt and the Bail-out", là "Broken Glass everywhere". De plus, Les actions destructrices, les catastrophes naturelles confèrent à la violation de cette règle élémentaire de l'économie, une nouvelle jeunesse.