23 avril 2006
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Le libéralisme est le grand satan actuel de notre gauche française. "Le libéralisme reste un poison". C'est la une de l'Humanité du 21 avril. Titre plein de signification accompagné en page intérieure d'un "Depuis 1993, c'est le libéralisme qui est sanctionné dans les urnes." Cette dernière constatation fait désormais l'unanimité à l'extrême gauche.
Le mot poison dans la litanie communiste du siècle dernier a eu ses heures de gloire. "Le capitalisme abattu pourrit, se décompose parmi nous, infectant l'air de ses miasmes, empoisonnant notre vie... " Lénine 1918.
"Nous, sociaux-démocrates russes, tenons tellement à notre position internationale que nous nous refusons à payer le prix de la libération en Russie par celui de la destruction de la liberté en Belgique et en France, ou — et c'est plus important encore — par l'introduction du poison impérialiste dans les prolétariats allemand et autrichien." Trotsky 1914.
L'empoisonnement de Viktor Louchtchenko a défrayé la chronique au moment de la révolution orange. Ce moyen semble avoir été largement utilisé au temps de Staline pour éliminer ses meilleurs amis et opposants. Ainsi il occupe un place importante dans le beau livre de Jerôme Charyn: La lanterne verte. Ce roman haletant et passionnant met en scène un Staline bonhomme qui assassine sans retenue ni pudeur. Il nous transporte au coeur du régime totalitaire: entre Kremlin et Loubianka. A mettre entre toutes les mains!
Le mot poison dans la litanie communiste du siècle dernier a eu ses heures de gloire. "Le capitalisme abattu pourrit, se décompose parmi nous, infectant l'air de ses miasmes, empoisonnant notre vie... " Lénine 1918.
"Nous, sociaux-démocrates russes, tenons tellement à notre position internationale que nous nous refusons à payer le prix de la libération en Russie par celui de la destruction de la liberté en Belgique et en France, ou — et c'est plus important encore — par l'introduction du poison impérialiste dans les prolétariats allemand et autrichien." Trotsky 1914.
L'empoisonnement de Viktor Louchtchenko a défrayé la chronique au moment de la révolution orange. Ce moyen semble avoir été largement utilisé au temps de Staline pour éliminer ses meilleurs amis et opposants. Ainsi il occupe un place importante dans le beau livre de Jerôme Charyn: La lanterne verte. Ce roman haletant et passionnant met en scène un Staline bonhomme qui assassine sans retenue ni pudeur. Il nous transporte au coeur du régime totalitaire: entre Kremlin et Loubianka. A mettre entre toutes les mains!