10 février 2009
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On lira la dernière contribution de Guy Sorman à propos de la crise. Celui-ci nous donne un bon état des lieux. Si les idées libérales sont en veilleuse aujourd'hui sous les coups de boutoirs des étatistes, elle peuvent constituer une utopie de rechange lorsque les idées keynésiennes auront montré leurs limites. "Croire que la dépense publique aide l’économie, c’est un espoir que contredit l’expérience. Le retour à la croissance exige de supprimer les obstacles au travail, à l’épargne et à l’investissement : en particulier par la baisse durable des impôts."
Néanmoins s'est-il montré optimiste en avançant que "Par bonheur, nous ne sommes plus dans les années 1930 ni dans l’après-guerre : les appels au protectionnisme, au nationalisme et au socialisme restent ultra minoritaires. Les étatistes ont intériorisé les progrès de la science économique : ils admettent qu’il faut rétablir le marché, pas y renoncer." The Economist titre cette semaine sur le danger du protectionnisme. Il s'inquiète des manifestations en Angleterre "Les boulots anglais pour les travailleurs anglais" et en France "Des salaires et plus de pouvoir d'achat!".

Sa conclusion : "une nouvelle fois, la tâche de sauver le monde économique incombe à l'Amérique. M. Obama doit nous montrer la voie. S'il est l'homme de la situation, il mettra sous l'éteignoir tout énoncé du type "Achetez américain". S'il ne l'est pas, l'Amérique et le reste du monde entrent dans de profonds troubles."
Néanmoins s'est-il montré optimiste en avançant que "Par bonheur, nous ne sommes plus dans les années 1930 ni dans l’après-guerre : les appels au protectionnisme, au nationalisme et au socialisme restent ultra minoritaires. Les étatistes ont intériorisé les progrès de la science économique : ils admettent qu’il faut rétablir le marché, pas y renoncer." The Economist titre cette semaine sur le danger du protectionnisme. Il s'inquiète des manifestations en Angleterre "Les boulots anglais pour les travailleurs anglais" et en France "Des salaires et plus de pouvoir d'achat!".

Sa conclusion : "une nouvelle fois, la tâche de sauver le monde économique incombe à l'Amérique. M. Obama doit nous montrer la voie. S'il est l'homme de la situation, il mettra sous l'éteignoir tout énoncé du type "Achetez américain". S'il ne l'est pas, l'Amérique et le reste du monde entrent dans de profonds troubles."