3 août 2006
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Derrière toute l'argumentation entre libéraux et antilibéraux, la querelle économique se résume souvent à une bataille entre le libéralisme de Mises, Hayek... et Keynes. Après la deuxième guerre mondiale, les thèses de Keynes ont prévalu. En voici un des fondements illustré par le dessin ci-dessous. 
"Lorsque la récession apparaît, le gouvernement accroît les dépenses publiques, il crée un déficit et emprunte aux organismes financiers. Cette augmentation des dépenses publiques a pour conséquence un accroissement de la demande ayant pour corollaire la diminution du chômage. Lorsque la récession a disparu, nous entrons dans une seconde phase, il est indispensable de rembourser la dette en diminuant les dépenses et en augmentant les impôts.
Ce cercle vertueux est souvent achevé par moitié. Les politiques continuent à augmenter la dette pour plaire aux électeurs. Pour Mises, la dépense publique est une porte ouverte à la démagogie. L'hypothése serait peut-être valide si les politiciens respectaient la deuxième partie consistant à fermer la boucle et à combler la dette. Hélas, ils ne sont pas tous parfaits.
Une autre hypothèse est sous-jacente au cycle de Keynes. L'épargne crée de la récession et du chômage. Les libéraux pensent, quant à eux, que l'épargne est source d'investissement et donc d'emploi. Les thèses de Keynes restent souvent la norme. Ainsi Nixon avait déclaré "Nous sommes tous désormais des Keynésiens". Bush aujourd'hui s'inscrit dans un cycle Keynésien sans qu'on puisse savoir quand sera lancée la seconde phase: celle vertueuse de la restauration des finances.
Ref : Mises Blog

"Lorsque la récession apparaît, le gouvernement accroît les dépenses publiques, il crée un déficit et emprunte aux organismes financiers. Cette augmentation des dépenses publiques a pour conséquence un accroissement de la demande ayant pour corollaire la diminution du chômage. Lorsque la récession a disparu, nous entrons dans une seconde phase, il est indispensable de rembourser la dette en diminuant les dépenses et en augmentant les impôts.
Ce cercle vertueux est souvent achevé par moitié. Les politiques continuent à augmenter la dette pour plaire aux électeurs. Pour Mises, la dépense publique est une porte ouverte à la démagogie. L'hypothése serait peut-être valide si les politiciens respectaient la deuxième partie consistant à fermer la boucle et à combler la dette. Hélas, ils ne sont pas tous parfaits.
Une autre hypothèse est sous-jacente au cycle de Keynes. L'épargne crée de la récession et du chômage. Les libéraux pensent, quant à eux, que l'épargne est source d'investissement et donc d'emploi. Les thèses de Keynes restent souvent la norme. Ainsi Nixon avait déclaré "Nous sommes tous désormais des Keynésiens". Bush aujourd'hui s'inscrit dans un cycle Keynésien sans qu'on puisse savoir quand sera lancée la seconde phase: celle vertueuse de la restauration des finances.
Ref : Mises Blog
pvnam_2 04/08/2006 01:17