1 mars 2009
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19:08
Entendu sur les matins de France-culture, le 17 février, cette passionnante discussion.
Matthieu Pigasse explique la crise à la manière de Pascal Salin et de l'école libérale autrichienne. "Les pouvoirs publics ont une responsabilité dans la crise. Ils ont injecté des liquidités à bas prix. Ils ont dopé l'économie. Ils ont créé une hausse des prix artificielle. Il y avait là un choix politique de leur part. Le secteur bancaire était réglementé. Les banques ont contourné les réglementations. Elles ont créé un "shadow système bancaire" leur permettant de faire plus de dettes hors bilan. Les banques et les régulateurs ont fait n'importe quoi!
La crise financière est une fièvre qui cache les symptômes: la fin du modèle de croissance fondé sur l'endettement. Au même moment, les pays émergents prennent une importance grandissante."
Au contraire des libéraux de l'école autrichienne, il pense qu'il est nécessaire d'intervenir, même si on ajoute de la dette publique à la dette privée. Pour lui, il n'y a pas d'alternatives aux relances budgétaires.
On écoutera ici.
Matthieu Pigasse explique la crise à la manière de Pascal Salin et de l'école libérale autrichienne. "Les pouvoirs publics ont une responsabilité dans la crise. Ils ont injecté des liquidités à bas prix. Ils ont dopé l'économie. Ils ont créé une hausse des prix artificielle. Il y avait là un choix politique de leur part. Le secteur bancaire était réglementé. Les banques ont contourné les réglementations. Elles ont créé un "shadow système bancaire" leur permettant de faire plus de dettes hors bilan. Les banques et les régulateurs ont fait n'importe quoi!
La crise financière est une fièvre qui cache les symptômes: la fin du modèle de croissance fondé sur l'endettement. Au même moment, les pays émergents prennent une importance grandissante."
Au contraire des libéraux de l'école autrichienne, il pense qu'il est nécessaire d'intervenir, même si on ajoute de la dette publique à la dette privée. Pour lui, il n'y a pas d'alternatives aux relances budgétaires.
On écoutera ici.