13 mars 2007
2
13
/03
/mars
/2007
08:57
Mon voisin serbe observe de loin la campagne présidentielle. Pour lui, les Français ne voteront jamais pour Sarko. Trop risqué! À gauche, Goucho est sur un nuage. Il pense que Sarko a déjà perdu l'élection. Sarko se disperse de plus en plus. Ségo face à lui au deuxième tour n'en fera qu'une bouchée. A chaque passage télé, elle casse la baraque. Pour le moment, elle rassemble à gauche. Demain, elle plongera au centre. A la manière de Mitterand. Le danger pour elle, serait de croiser le fer avec Bayrou au second tour. L'effritement de Sarko, peu visible pour l'instant, se devine dans les progrès de Bayrou dans les sondages. Ceux-ci mesurent la défiance des Français envers Sarko. Bien sûr, pour Goucho, les sondages ne sont actuellement pas représentatifs. Ils sous-estiment la gauche. Pour étayer cette analyse, on écoutera avec Emmanuel Todd les Matins de France-Culture d'hier matin (Audio ici). Rien de nouveau sous le soleil si ce n'est là!
D'autre part, Emannuel Todd est devenu dans cette campagne, le héraut du protectionnisme. Voilà qui a le mérite de clarifier le débat et de le rendre intéressant. On y apprend que Villepin en patriote économique, était convaincu, mais que Chirac, étrange caméléon libéral, a freiné. Celui qui a manifesté le plus clairement son attachement au protectionnisme, c'est Le Pen, pour l'instant. Comme le libéralisme, le protectionnisme n'est ni de gauche ni de droite mais il constitue une ligne de clivage importante.
D'autre part, Emannuel Todd est devenu dans cette campagne, le héraut du protectionnisme. Voilà qui a le mérite de clarifier le débat et de le rendre intéressant. On y apprend que Villepin en patriote économique, était convaincu, mais que Chirac, étrange caméléon libéral, a freiné. Celui qui a manifesté le plus clairement son attachement au protectionnisme, c'est Le Pen, pour l'instant. Comme le libéralisme, le protectionnisme n'est ni de gauche ni de droite mais il constitue une ligne de clivage importante.