Je gratte au fond de la cour de cette élection antilibérale quelques racines d'optimisme...Voici 3 points afin de panser provisoirement quelques plaies.
1. Reconnaissons que les amis de François Hollande ne sont pas des représentants de la gauche totalitaire: Manuel Valls, François Peillon, Serge Moscovici... Voilà qui est bon signe. Martine Aubry pourrait utiliser ses redoutables compétences à la promotion d'une gauche dure avec le ministère de l'intérieur pour éviter de faire trop de mal à l'économie. Les horaires des piscines ne pourraient être non pas une allégeance à l'Islam envahissant, mais plutôt une adaptation à la demande.
2. A propos de la nuit de la Bastille, les drapeaux algériens et palestiniens ne seraient pas le CQFD des constatations de Marine Le Pen, mais plutôt comme le disait Gilles Kepel ce matin sur France-Culture, une résurgence de la volonté de changement héritée du printemps arabe montrant que celui-ci est possible.
3. La normalité affichée de Hollande est un bon signe. On peut penser qu'un président au profil bas aura tendance à moins augmenter les prérogatives de l'Etat, à ne pas empiéter sur les libertés, à officier avec discrétion et à gérer ses dossiers avec sérieux et sans emphase, voire même à contre-emploi..
It sounds like the French have reached a critical mass of "takers," i.e. people who have no compunction about cannibalizing the nation if it means they are provided for. This kills any chance of real reforms, especially when it comes to things like labor regulation. I suspect that France, unfortunately, must bottom out further before standing a chance to repair herself. The next step will be to expropriate actual wealth from those who have it, not just the bulk of income from those who earn it. It's gonna get messy.