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PrÉSentation

  • : Gauche totalitaire : les mésaventures d'un fantôme de gauche.
  • : Partagez l'itinéraire d'un électeur de gauche devenu un adepte de la mondialisation libérale. Employé d'une "world wide company", l'auteur vit la mondialisation au quotidien et ne s'en plaint pas. Peu de mouvements d'humeur, des faits et des chiffres!
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18 novembre 2005 5 18 /11 /novembre /2005 00:00
Joseph Stiglitz prix nobel d'économie a écrit "la grande désillusion". Livre passionnant qui démonte les actions du FMI et de la Banque Mondiale. Ce livre semble au premier abord, donner de l'eau au moulin des antimondialistes. On peut sans doute lui attribuer nombre de conversions au mouvement antimondialiste. Les dirigeants d'ATTAC, après avoir courtisé Tobin sans succès, s'intéressent de près à Stiglitz et semblent avoir trouver une justification théorique à leurs abnégations. Néanmoins, dans son livre Stiglitz décrit avec enthousiasme son attachement au libre-échange tout en étant pour un contrôle équilibré du marché par l'état. De plus, il est salutaire de rappeler que le FMI et la banque mondiale ne sont pas à l'origine des institutions libérales. Elles sont même plutôt keynesiennes. Il est drôle de les voir aujourd'hui fustigées par les antimondialistes comme le principal fleuron de l'ultra-libéralisme. Grâce à la plume de Stiglitz, on voit tout à fait ces bons fonctionnaires internationaux en costume, peu responsables, demander l'application d'une doctrine taillée dans le béton, ne souffrant aucune déviance (façonnée peut-être dans les premières ébauches d'expériences libérales) sous la houlette de leur directeur, le Français Michel Camdessus entre 1987 et 2000.
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17 novembre 2005 4 17 /11 /novembre /2005 00:00
Je ne résiste pas à donner l'adresse de ce site situé dans ce nirvana du capitalisme qu'est l'Australie. Beau pays, peu de chômage. Les jeunes trouvent facilement un emploi et rêvent de travailler le plus tôt possible pour gagner leur indépendance, pouvoir voler de leurs propres ailes et faire du sport… Considéré comme un crédule libéral par Goucho, je ne peux résister à la provocation de donner l'adresse d'un site de célébration du capitalisme. http://www.celebratecapitalism.org/. Je quitte dès ce soir la France où il est de si bon ton de dénier celui-ci, je traverserais la frontière en catimini pour ne pas me faire prendre… Goucho va me miner, m'empoisonner de l'intérieur. 
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16 novembre 2005 3 16 /11 /novembre /2005 00:00
Une tentative d'analyse des émeutes avec un vision libérale sur le Blog de Patrice Vezine.
L'auteur analyse les arguments de convention qui tendent à déresponsabiliser les acteurs.
La déresponsabilisation par le déterminisme social : La condition sociale peut expliquer un sentiment de révolte mais n’excuse en rien les débordements de violence.
- La déresponsabilisation par le déterminisme géographique : l’Etat a certes fait construire des quartiers dont on peut contester le confort et l’esthétique, mais la responsabilité de la multiplication des tags et des dégradations à l’intérieur des immeubles revient à certains habitants eux-mêmes.
- La déresponsabilisation par le déterminisme économique : fabriquer un cocktail Molotov n’est pas le meilleur moyen de trouver un emploi, mettre le feu à une banlieue n’est pas le meilleur moyen de combattre la discrimination à l’embauche,
- La déresponsabilisation par le combat politicien : en démocratie, la politique d’un gouvernement peut être contestée. De là à rendre personnellement responsable un ministre de la moindre voiture brûlée plutôt que d’accuser son auteur réel, il y a un pas que nous ne pouvons franchir.
- La déresponsabilisation par le déterminisme ethnique : l’intelligentsia des salons gauchisante est prête à brandir le carton rouge du racisme à quiconque essayerait de réfléchir aux conséquences d’une immigration incontrôlée.
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15 novembre 2005 2 15 /11 /novembre /2005 00:00
Le SMIC correspond à 61% du salaire moyen en France. Le salaire minimum correspond à 36% aux USA et 43% au Canada du salaire moyen. Un jeune des banlieues en apprentissage  ne pourra jamais prétendre à un boulot qui lui sera un marche-pied pour l'avenir. Il restera toujours à la porte. Goucho m'a déjà voué aux gémonies...
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14 novembre 2005 1 14 /11 /novembre /2005 00:00
Dans les discours des dirigeants d'ATTAC, la question d'attaquer le capitalisme de front n'est pas encore à l'ordre du jour même si les débats doivent être vifs à ce sujet. Dans Manière de voir, Alain Bihr et François Chesnais s'attaquent à la propriété privée. " Les combats d'apparence hétérogène, à condition de s'appuyer sur une vision d'un ennemi global, le capitalisme, peuvent être un atout. " Souligne Alain Gresh. Pour ce dernier, l'ennemi est désigné. Risque à mesurer à moins que cela ne soit que rhétorique. Si cela ne l'est pas, les journalistes du Monde Diplomatique sont des apprentis-sorciers. Toutes les organisations politiques qui se sont essayé à la destruction du capitalisme ont terminé dans les méandres glauques du totalitarisme avec en prime des millions de morts.
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13 novembre 2005 7 13 /11 /novembre /2005 00:00
La vision en 1977 de Reagan sur le coup d’état du Chili ne correspond pas à la vision romantique de Goucho. Pour lui, les choses sont claires. Goucho est un grand amoureux du Chili. Le coup d’état de 1973 a brisé une démocratie avec l'aide de la CIA qui avait organisé la ruine du pays. Il écoute toujours les magnifiques chansons populaires d’Angel, Isabel Parra et de leur mère Violetta, il a surtout un portrait de Victor Jara et il a chanté avec les Quilapayun «El pueblo unido jamás será vencido! ». Le coup d’état de 1973 a brisé une démocratie étranglée par la CIA qui avait organisé la ruine du pays. A la manière de Kissinger dans ses mémoires, Reagan affirme qu’il n’y a pas de preuve évidente de la participation massive des USA au coup d’état du Chili alors que la campagne d’Allende avait été soutenue par les Russes pour $20millions. Il désapprouve les excuses d’un délégué américain aux Nations Unies. Il souligne que la politique d’Allende, bien qu’élu démocratiquement avec 36% des voix. avait ruiné le pays en 1000 jours, fait augmenter l’inflation jusqu’à 508%. Les interviews d'Allende par Regis Debray sont cités pour montrer les choix tactiques anti-constitutionnels d’Allende. Pour réussir cette performance en si peu de temps, il avait nationalisé les banques et nombres d’industries. Il était en train de fonder une armée parallèle, ayant pour ambition d’instaurer une dictature marxiste. Pour Reagan, le coup d’état a libéré le peuple chilien. Rappelons ce fait extrêmement rare et qui, avec le temps, donne du crédit à la version de Reagan (qui en Europe en 73 nous aurait paru hautement surréaliste). Pinochet, dictateur s’il en est, après avoir au lendemain du coup d’état torturé des milliers d’opposants, restaura à la fin des années quatre-vingt la démocratie dans son pays. Une politique particulièrement libérale de son ministre de l’économie a permis au Chili de refermer un tant soit peu les blessures de 73 et d’être un des pays les plus stables d’Amérique latine. Voilà qui explique en partie la solidarité de Margaret Thatcher, qu'il est difficile de soupçonner de connivence avec les dictatures, avec Pinochet.
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12 novembre 2005 6 12 /11 /novembre /2005 00:00
Emission du 09 septembre 2005 les matins de France-Culture
Cette réponse de Tarun Tejpal à Olivier Duhamel concernant la critique acerbe de la société indienne dans son roman  « Ce n’est pas moi qui parle, c’est mon narrateur. Je pense que depuis plusieurs années l’évolution de l’Inde est fantastique. On nous compare souvent à la chine. La différence, c’est que nous sommes libres. Je rentre demain en Inde et je suis libre de faire et de dire ce que je veux. Voilà un avantage indéniable qui nous permettra de dépasser largement la Chine dans les décennies à venir. »
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11 novembre 2005 5 11 /11 /novembre /2005 00:00
On s'aperçoit que la France est dans le dernier tiers des pays où il est le plus difficile d'embaucher et de jouer sur les horaires de travail. Elle remonte la pente pour ce qui est de la facilité de licencier mais sans toutefois obtenir un classement digne de son rang.
La France reste l'un des pays du monde où la rigidité de l'emploi est la plus grande.
CLASSEMENT    PAYS    INDEX
5        USA             3
18    United K.        14
22    Switzerland     17
139    France            66
140    Greece            66
142    Spain               66
146    Tanzania        69
147    Chad            72
155    Niger            90
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10 novembre 2005 4 10 /11 /novembre /2005 00:00
La Russie en est à sa septième année consécutive de croissance. La dette publique est passée de $155 Billions à $110 Billions. Et le niveau de vie s’améliore petit à petit dans les familles de Russie.
l'article "A long-term project for Russia" de Andrei Illarionov est un plaidoyer pour le libre-échange.
Le danger principal qui guette la Russie est selon ce conseiller en économie du Président Poutine :
« Une partie de l'élite russe est évidemment tentée de suivre le chemin vénézuélien. Elle rêve de contrôler grâce à l’état les flux financiers du pétrole, de nationaliser ces infrastructures. Si la Russie prend cette direction, les perspectives seront très mauvaises : la maladie du Vénézuela avec toutes ses complications économiques et politiques deviendra une réalité. »
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9 novembre 2005 3 09 /11 /novembre /2005 00:00
Au cours des années 80, le cow-boy était la risée des Français et de la gauche. Les journaux guettaient ses bourdes et se réjouissaient de son manque de culture abyssal. Il était le président des Etats-Unis, mais s'il y avait une marionnette à cet échelon, Reagan en était bel et bien une qui avait atteint le capitole sans avoir le QI nécessaire. En fait, les journaux, toutes ces années, se sont bel et bien moqué de nous. Reagan était un intellectuel. Il était parfaitement apte à innover par lui-même et à prendre ses décisions seul. Il le fit d'ailleurs en démarrant une politique libérale révolutionnaire à l'intérieur et une politique extérieure qui s'éloignait de toute compromission avec les dictatures. Au cours des années 1975-1979 qui précédèrent son élection, Reagan ébaucha ses idées, proposa nombre de solutions, sous forme de causerie à la radio qui lui permit de les consolider avant de le mettre en pratique. Bien sûr, il défendit la peine de mort et se déclara contre l'avortement avec conviction. Goucho voue Reagan aux gémonies. Une chose est sûre. Reagan était un intellectuel. D'ailleurs n'a-t'il pas remis Bastiat au goût du jour. Cette citation de Bastait est utilisée par quatre fois: " les fonds publics n'appartiennent à personne et la tentation de les dilapider est irrésistible". Les thèmes principaux de ses mémoires sont la réhabilitation des idées démocratiques devant le communisme et ses atrocités, ses batailles contre la bureaucratie, la drogue, l'inflation, le chômage, sa défense du nucléaire, les subventions injustifiées… Son influence reste vivace aujourd'hui. Finalement la gauche n'avait pas tort de tenter de le rabaisser car son action (avec celle de Thatcher) a remis le libéralisme sous les feux de la rampe. Il est sans doute représentatif de la première expérience de " néolibéralisme " de la fin du XXème siècle. On pourrait lui attribuer l'idée de la " flat-tax ". Deux thèmes m'ont particulièrement surpris: sa tentative de réhabilitation de l'action américaine au Vietnam et sa vision du coup d'état de 73 au Chili.(Nous y reviendrons). Reagan dénie les massacres de civils perpétrés au Vietnam. Il avance une machine propagandiste bien huilée de la part des communistes. Du point de vue du Napalm, les Américains l'avaient utilisé sans rime ni raison pendant la seconde guerre mondiale. Par contre, au Vietnam, ce ne fût pas le cas avec les civils. Il dénonce son utilisation par l'armée Vietcong, alimentée par la Russie. Il applaudit Joan Baez qui, dans sa critique de la guerre du vietnam, ne minimise pas pour autant les atrocités commises par les communistes….This is RR. Thanks for listening!
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