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PrÉSentation

  • : Gauche totalitaire : les mésaventures d'un fantôme de gauche.
  • : Partagez l'itinéraire d'un électeur de gauche devenu un adepte de la mondialisation libérale. Employé d'une "world wide company", l'auteur vit la mondialisation au quotidien et ne s'en plaint pas. Peu de mouvements d'humeur, des faits et des chiffres!
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4 novembre 2005 5 04 /11 /novembre /2005 00:00

C’est  ce que se disait déjà les libéraux au milieu du siècle dernier. Pour Goucho, la France a toujours été en avance d’une révolution. Il nous faudra faire ravaler aux prophètes de mauvaise augure leurs incantations et faire mentir les signes indiens. Du pain sur la planche!
Suite au débat sur le référendum européen, on lira les conclusions sans appel de l'article : Is France really a victim of triumphant capitalism?. On s'apercevra que la France ne doit imputer ses mauvais résultats qu'à elle-même et non à la mondialisation libérale. "Les politiques libérales n'ont pas échoué en France. Elles n'ont pas été tentées." Si ce qu'on désigne comme l'horreur économique existe en France, elle aurait pour origine le contraire de ce qu'on croit!

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3 novembre 2005 4 03 /11 /novembre /2005 00:00
Pendant que Goucho lui, écoute son émission culte : « là-bas si j'y suis ». le libéral crédule cherche dans notre paysage radiophonique des émissions qui aborderaient les sujets politiques en sortant des clichés habituels:
  • Bush est un monstre et l'Amérique est une hyperpuissance impérialiste.
  • Tony Blair est un affreux démago.
  • La mondialisation libérale mène le monde à sa perte.
Je dois dire que cela est assez rare. S'il arrive que le premier stéréotype soit parfois discuté. Le second aussi,  le troisième me le paraît peu souvent. Les matins de France-Culture par ses débats variés apportent parfois des éléments intéressants. Je me suis passionné cet été sur l'émission dominicale menée par Brice Couturier dont le choix des sujets est intéressant. En effet, une heure a été consacrée à l'Europe avec objectivité, au miracle de l'Estonie et de l'Irlande et aux idées reçues véhiculées par les médias, comme celles citées ci-dessus… Voilà un petit miracle en soi: l'émission Cause Commune continue tous les jeudis à 19h30. Un peu d'ouverture dans ce monde brut d'anti-globalisation. à quand  Johan Norberg dans Charivari?
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2 novembre 2005 3 02 /11 /novembre /2005 00:00

Un jeune indien de Bombay, au sortir du référendum européen, en pensant à ses électeurs, me disait "France is a powerful country". Pour Susan Georges, vice-présidente d’Attac, dans Charivari, « Nous sortons d’une bataille politique sans équivalent en France depuis des décennies. La victoire du Non est une victoire pour l’Europe de l’avenir et pour l’esprit humain, dans la tradition des Lumières. Ceux qui, dans 50 ou 100 ans, regarderont vers l’année 2005 y verront, je crois, un moment-charnière dans l’histoire de l’émancipation humaine. » Un frisson de bonheur parcourt l'échine de Goucho. Puisse-t-elle avoir raison! Si c’est le cas, ce sera, contrairement à ses espérances, une victoire du libéralisme et non une victoire d'anciens communistes reconvertis. Ce résultat pourrait avoir une conséquence importante, c’est de tremper la France dans le bain du libéralisme plus rapidement que prévu.  Les libéraux étaient partagés. Une partie des libéraux rejetait la construction européenne depuis ses débuts. Une autre considérait la constitution comme une étape qui permettrait de faire entrer la France en douceur dans le libéralisme. On pourra donc se consoler ainsi. La France a peut-être fait une bonne chose en votant Oui même si elle l’a fait pour de mauvaises raisons. Comme le soulignait Helle Dale, un observateur américain,  elle l’aurait fait par peur du libéralisme, de la mondialisation et du plombier polonais. Inconsciemment elle l’a peut être fait pour dire non à la dérive bureaucratique, à l’usine à gaz européenne en pleine construction et oui au libre-échange. Croisons les doigts car le chemin sera long!


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1 novembre 2005 2 01 /11 /novembre /2005 00:00
Pour Pascal Salin, les principes du libéralisme sont au nombre de trois.
  • Liberté
  • Responsabilité
  • Propriété
Le premier principe n'est pas une posture. Il ne se négocie pas. Il est le principe régisseur. Il est à la base de l'essentiel des choix. Le libéral préférera la liberté au contrôle. Le second est essentiel. La liberté s'accompagne de la notion de responsabilité individuelle. "Je" est responsable et assume les conséquences de ses erreurs. Le troisième est le plus surprenant pour Goucho. « La propriété, c'est le vol.» de Proudhon est ici en pleine contradiction avec cette idée. Petit rappel pour Goucho: ce principe est avancé dans la déclaration des droits de l'homme de 1789. La propriété implique la responsabilité. Sans propriété, il n'y a pas de responsabilité et la liberté est foulée au pied. Les systèmes totalitaires n'ont aucun respect de la propriété. La propriété individuelle est un des acquis de la révolution française. Prenons une simple analogie: le trafic automobile, tous les jours des millions de voitures circulent sur la voie publique sans provoquer un chaos indescriptible. Ces trois notions fonctionnent avec un relatif succès sur le réseau routier.
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30 octobre 2005 7 30 /10 /octobre /2005 00:00

Entendu à propos des thèmes politiques du réseau Al-Qaïda - émission du 28 septembre sur France-Culture.
« Les textes de Ben Laden sont des textes politiques.  Ceci transpire dans les textes. Les textes de Ben Laden, on doit le dire, si on enlève les formules religieuses rappellent des thèmes politiques qui sont les mêmes que la gauche laïque européenne : la question palestinienne, les sanctions envers l’Irak, les interventions militaires au moyen-orient. Ceci aide à comprendre que ces gens sont avant tout des hommes politiques d’action…" 
Plus loin, Gilles Kepel pense que les masses sont révulsées par la fuite en avant des islamistes radicaux. Après l'Algérie, l'Islam est en train d'échapper aux islamistes. Ils ont créé la "Fitna", la division entre sunnites et chiites.

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28 octobre 2005 5 28 /10 /octobre /2005 00:00
Au cours de l’été, Goucho et son double ont manqué de se réconcilier. En effet après avoir écouté les émissions de Daniel Mermet et lu les articles du Monde Diplomatique et  la défense de Chavez par Maurice Lemoine. Chavez Présidente !   il y eut quelques jours de paix, les articles du Monde Diplomatique ont été disséqués. L’enthousiasme a grandi à la lecture des articles du monde diplomatique. La question s’est posée, y aurait-il un pays d’Amérique du sud ha]issant les Etats-Unis et offrant à son peuple développement, culture et santé ? Goucho s'animait d'une frénésie qui rappelait les émotions du Chili des années soixante-dix. Il y a cru jusqu’au bout mais tout cela est retombé dans un puits sans fond. N’en déplaise au sentimental Daniel Mermet, au Monde Diplomatique (qui n’en est pas à son coup d’essai), à Arte. Chavez est un clown, il instaure une dictature qui finira en eau de boudin, bâillonnant son peuple et pillant les immenses ressources de son pays. Le bréviaire de Chavez pourrait être le suivant: comment rendre son pays pauvre quand il est plein de richesses? On lira par exemple ce blog http://daniel-venezuela.blogspot.com/ ou bien plus prêt de chez nous le forum France-venezuela
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27 octobre 2005 4 27 /10 /octobre /2005 00:00
Beau moment de radio sur Charivari le 25 octobre.
MVL (Mario Vargas Llosa): Je suis à droite quand je soutiens la liberté économique, le marché. Je suis de gauche quand je défends la société laïque, le mariage homosexuel, les droits de l'individu comme point de départ de toutes les libertés... La situation est ambiguë. Il faut chaque jour se définir. Même si on se trompe. La gauche vous pousse à droite. Un libéral n'est pas un conservateur. La droite européenne est conservatrice.
FB (Frédéric Bonnaud): Comment expliquez-vous la faillite économique de l'Argentine, terre bénie des dieux. Est-ce les Argentins? Est-ce l'organisation du libéralisme, le FMI?
MVL: Non. Vous pouvez dire les Argentins. Ce sont les Péronistes. Le Péronisme a changé le cours d'un pays prospère qui avait éliminé l'analphabétisme et qui avait en son sein une grosse classe moyenne. C'était le libéralisme qui a fait de l'Argentine un pays moderne. Avec Perón, l'Argentine est devenue populiste, nationaliste, étatiste. Voilà le résultat. La surprise, c'est cette vocation suicidaire de l'Argentine qui reste influencée par le Péronisme.
FB: votre contre-exemple, c'est le Chili. Vous dîtes qu'il ne faut surtout pas croire que c'est la dictature qui a redressé le Chili?
MVL: Le Chili, ce n'est pas la dictature qui a redressé ce pays. C'est une évolution de la droite et de la gauche vers le centre. C'est une refondation au centre. Le Chili a les institutions les plus solides d'Amérique latine. Le Chili n'a pas réussi à cause de la dictature. C'est une gauche libérale et une droite acceptant la démocratie. Ce consensus est similaire à celui qui a fait de l'Espagne un pays moderne...
FB: à propos de la colonisation, vous risquez de choquer...
Les Incas ne me sont pas sympathiques. Leur société était verticale, totalitaire. Vous étiez une fourmi dans cette civilisation. Je n'aimerais pas avoir vécu dans une civilisation. Je suis contre cette idée que le problème de l'Amérique latine est la conquête. Nous sommes responsables. Nous sommes un produit de la conquête. Nous sommes la conquête. Ce n'est pas les Portugais ou les Espagnols qui sont responsables de nos maux. Ce serait très commode.
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26 octobre 2005 3 26 /10 /octobre /2005 00:00
Goucho a gardé avec amour les exemplaires de son premier abonnement au monde diplo, il y a bien longtemps.  Le monde diplomatique est un journal étrange. Ce journal est distribué dans le monde entier. Des journalistes du monde entier nous racontent l'évolution du monde aux quatre coins de la planète. D'abord plutôt austère, ce journal nous conte l'histoire du monde sans souci commercial. Il rassemble parfois des écritures prestigieuses comme celle de Noam Chomsky. Pourtant, derrière la plupart des articles, la même histoire se dessine, toujours recommencée. Une haine farouche du capitalisme. Au cours de l'été 2005, après la jubilation de la victoire du non au référendum, nous avons eu droit à quelques articles d'éloge sur le marxisme, de la mort de Che Guevara à un aveu de John Berger se déclarant marxiste. Chaque article s'oppose avec véhémence à toute tentative de privatisation ou d'individuation libérale. Le quarteron de soldats nostalgiques, comme Ignacio Ramonet, qui dirigent ce journal n'a pas digéré l'effondrement du communisme et sa vision noire du capitalisme n'a pas évolué d'un iota depuis ses débuts. Devant la richesse des sujets évoqués, on ne peut que conseiller la lecture de ce journal unique en son genre. Néanmoins il réclame un esprit critique sans défaut et un recoupement d'informations obligatoire.Pour Goucho, c'est une émission culte!  Le cas de Daniel Mermet sur France-Inter avec l'émission "Là-bas si j'y suis" présente des similitudes. Un grand talent d'homme de radio. Des sujets abordés de front et avec courage en laissant une large place à l'expression des interviewés.  Une place très ou trop large à l'émotion. La parole à toutes sortes de gens et de catégories sociales. Et toujours au final : une inexorable conclusion. Le capitalisme en filigrane, les grandes entreprises et le capital seraient responsables de ces misères. Un simple décalage pourrait renvoyer Daniel Mermet à des conclusions d'où perlerait quelque espoir. Car la plupart du temps, la misère dont nous sommes entretenus dans ses émissions pourrait nettement s'améliorer par ce souffle de libéralisme et de courage qui manque si cruellement aux politiques français. Non. Derrière, il n'y a rien. Les clés d'une véritable lecture ne sont pas donnés aux auditeurs. Les conclusions finissent inexorablement par une critique du capitalisme et de la mondialisation. Une révolte sans espoir. Daniel Mermet est à la radio en ce début de siècle ce qu'Aragon était à la littérature du siècle dernier. Un grand talent au service des ténèbres et de l'absurde. La victoire nihiliste du non au dernier référendum est aussi la victoire de Daniel Mermet et du Monde Diplomatique. C'est finalement une victoire des médias mais pas ceux qu'on attendait!
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25 octobre 2005 2 25 /10 /octobre /2005 00:00
Après le recul non avoué du gouvernement sur la SNCM, les politiciens sont prudents dans leur discours sur les privatisations. Alors que l'heure est au retour arrière dangereux puisque la gauche parle de (re-)nationalisations, Alexandre Adler ce matin sur France-Culture tente de faire un peu de pédagogie sur la notion de privatisation. Il est drôle de constater aujourd'hui que le gouvernement Jospin en terme de privatisation fut le gouvernement le plus libéral de la décennie. Goucho lui trouve là l'explication dans la déroute de Jospin en 2002.
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24 octobre 2005 1 24 /10 /octobre /2005 00:00
Le crédule libéral a une admiration sans bornes pour le peuple polonais. Ils n'ont pas fait que donner au monde un pape hors normes comme Jean-Paul II qui fit preuve d'un courage hors du commun.
Le peuple polonais a participé à une extraordinaire expérience de transformation d'un régime communiste. La table ronde en est un symbole magnifique. La transformation a été brutale mais pacifique. Dans les années quatre-vingt-dix, une réforme libérale de choc entraîne 20% de perte du pouvoir d'achat. Avec courage, la Pologne a opéré une transformation libérale radicale à l'aide de petites PME familiales notamment dans l'agriculture. Le PC est dissous. Ironie de l'histoire: les anciens du PC sont les premiers bénéficiaires des privatisations grâce à une habilité acquise dans la nomenklatura. Ils ne sont pas complètement européens, mais ils le sont plus que nous tous réunis. Ils ont traversé des années de totalitarisme. Leur fidélité aux Etats-Unis n'est pas neutre. Elle est à la mesure de leur attachement sans faille à la liberté retrouvée. Goucho, dans sa grande naïveté, s'est toujours étonné que Lech Walesa soit un président de droite. " Un grand syndicaliste comme lui ne pouvait n'être que de gauche. S'il ne s'est pas fait réélire: c'est bien fait pour lui. "
Pologne: belle émission sur Arte le 6.09. Lors du débat final, quelqu'un avance la sempiternelle diatribe contre les risques de la mondialisation libérale, heureusement un éditeur conclut: "Il y a un peu plus de dix ans, si on m'avait dit que nous en serions où nous sommes aujourd'hui, je ne l'aurais pas cru!"
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