3 novembre 2006
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Malgré les turpitudes et les déclarations teintées de paternalisme étatique de notre gouvernement, il lui arrive en catimini de réaliser de bonnes réformes. Surprise! Il fait partie des 10 premiers concernant la dérégulation du travail en cette année 2006. Voir www.doingbusiness.org. Chuuut sinon les antilibéraux vont se réveiller.
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1 novembre 2006
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Ce 26 octobre sur France-Culture, Juppé est avec Jean Lebrun qui lui pose la question des logements sociaux. Juppé déclare fièrement qu'à Bordeaux, il y aura non pas 20% mais 35% de logements sociaux. Cette idée devrait lui attirer un peu de clémence de la part de la gauche. Résultat: on chante l'Internationale dans le fond de la classe et Juppé en maugréant quitte l'hémicycle.
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30 octobre 2006
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Difficile de passer à côté de cette provocante couverture. The Economist consacre quatorze pages à la France. Quant aux commentaires, on plongera sur ceux de mes collègues de What's Next! et du gauchiste repenti.
On pourra réécouter les matins de France-Culture de ce lundi consacré au livre de Peter Gumbel: French Vertigo. Si je traduis grossièrement une partie de son discours matinal, les palabres de Ségo et de Sarko sont à l'économie moderne ce que le grigri du sportif de haut niveau est à la physique des quantas.
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24 octobre 2006
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"Une entreprise qui licencie massivement va voir ses charges diminuer, sa valeur augmentée mais va détruire de la valeur Travail" a dit Ségolène Royal au cours du permier débat entre les prétendants socialistes. La vénération de la valeur Travail est tout à fait dans la tradition socialiste. "Le travail est la source de toute richesse et de toute civilisation" disaient déjà les socialistes il y a plus de cent ans. Ainsi pour eux la quantité du travail est plus importante que la qualité de celui-ci. Ce n'est pas le produit fini qui compte, c'est le travail. Qu'importe si le travailleur pompe comme un "shadok", l'essentiel c'est qu'il pompe. En poussant cette logique dans ses retranchements, on peut donner une faucille à l'informaticien, un marteau au philosophe oisif et lui proposer d'aller prendre le frais à la campagne où il y a forcément du travail. Cette logique d'asservissement a conduit à la révolution culturelle. Les prémices de cette logique était déjà dénoncée, je vous le donne en mille, par les libéraux avec Bastiat. Quant à la généralisation des 35 heures demandée par Fabius, là encore, c'est une vieille lune errante dans les cimetières du socialisme et pleine de contradictions. La diminution du temps de travail. Le travail socialiste étant une valeur absolue est partageable. Il est réalisé par une masse de prolétaires corvéables et interchangeables. De plus il est un dû et, même si on y enfile des perles, il faut le pratiquer juste avec la parcimonie nécessaire car il enrichit les patrons.
Heureusement que le capitalisme est intrinsèquement basé sur l'amélioration constante de la productivité -la loi du moindre effort en quelque sorte- et des produits finis qui est celle dictée par l'exploiteur en chef : le consommateur, celle de la liberté. Allez expliquer ce principe-là à Goucho, socialiste de souche. Goucho commence à trouver que j'enfile des perles et coupe les cheveux en quatre en ressuscitant de vieux débats éculés. Je vais prendre le frais dans les bois en faisant une petite révolution qui va me faire revenir à mon point de départ: en toute liberté...
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15 octobre 2006
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"Chez Grameen, nous voyons les pauvres comme des ´bonsai´ humain. Si une bonne graine d'un arbre géant est plantée dans un pot, l'arbre qui se développera sera une version miniature de l'arbre géant. Les gens sont pauvres parce que la société leur a refusé une vraie base sociale et économique pour se développer." Muhammad Yunus.Alors que Muhammad Yunus, vient de recevoir le prix nobel de la paix, voici une interview de Iqbal Quadir qui a créé GrameenPhone sur le même modèle que Grameen.
En sept ans, GrameenPhone a apporté la téléphonie mobile à 100 millions de Bengalais. Pour son fondateur, Iqbal Quadir, c’est la preuve que le profit est un meilleur moteur de développement que la charité. Interview réalisé par le magazine Bilan. Extraits.
Comment est né le concept des GrameenPhone?
En 1993, j’essayais de devenir banquier d’affaires à New York. Je communiquais par e-mails. Un jour, le système est tombé en panne. Dans mon bureau de New York, j’ai réalisé que, aux Etats-Unis comme au Bangladesh, la connectivité c’est la productivité. Certes, mais déployer une infrastructure dont les coûts semblent hors d’atteinte pour la population pauvre du Bangladesh est une autre histoire… Entre la baisse des prix de la technologie et le succès du programme de microcrédit de la Banque Grameen, je sentais qu’il y avait une possibilité. Si Grameen pouvait permettre à un paysan d’acheter une vache, il n’y avait pas de raison qu’elle ne puisse pas financer l’achat d’un téléphone portable. A condition que celui-ci devienne une vache, autrement dit que celui qui a ce téléphone puisse en faire un petit business en revendant des minutes ou qu’il voie son achat remboursé par les gains de productivité qu’il réalise sur le reste de son activité
D’accord pour le financement des portables, mais cela ne résout pas le problème de l’infrastructure?
Pour convaincre des investisseurs, il faut qu’ils aient une perspective de profit. GrameenPhone est une entreprise qui fait aujourd’hui 1 milliard de dollars de chiffre d’affaires Ce n’est pas de la philanthropie. Mes investisseurs sont tous gagnants. La Banque Grameen l’est avec 10 millions d’abonnés qui remboursent leurs microcrédits. Telenor, l’opérateur norvégien qui a réalisé l’infrastructure et gère le réseau, l’est avec une base de clients deux fois plus importante. Enfin, les investisseurs privés qui m’ont confié 700 000 dollars entre 1995 et 1997 sont sortis l’an dernier en revendant leurs actions pour 33 millions de dollars. C’est trente fois leur mise.
Et l’économie du Bangladesh? Comment a-t-elle bénéficié des GrameenPhone?
Un tiers du trafic est généré par les petits entrepreneurs ruraux, les Grameen Ladies. Chacune vend un accès à une clientèle d’environ 400 personnes. Elles sont 250 000. Cela signifie que sur les 140 millions d’habitants du Bangladesh, 100 millions ont accès au téléphone. Cela change radicalement l’économie du pays. L’Union internationale des télécommunications considère que l’introduction d’un téléphone génère une augmentation du PIB de 5000 dollars. Même si seulement 5% de ce chiffre est exact, que cela ne représente que 250 dollars, les 10 millions d’abonnés de GrameenPhone génèrent 2,5 milliards de dollars de croissance en plus. En outre, la connectivité nous permet de nous utiliser les uns les autres et de nous spécialiser. Or, la spécialisation est source de productivité
Cela s’applique à d’autres technologies?
Le projet Emergence Energy que je mène avec l’inventeur américain Dean Kamen promeut la production d’électricité à partir de biogaz extrait du fumier que produisent les 21 millions de vaches du Bangladesh. Le test que nous avons fait l’an dernier ayant été concluant, nous travaillons à la création de l’usine qui fabriquera des générateurs d’un kilowatt au Bangladesh
A vous entendre, cela a l’air simple. Ces projets ne rencontrent- ils pas d’obstacles?
Si. Au cours du siècle dernier, l’innovation a eu tendance à renforcer la centralisation des pouvoirs. C’est particulièrement le cas avec l’eau ou l’électricité. Nous devons lutter contre les grandes entreprises existantes qui veulent commercialiser de grosses solutions clés en main au gouvernement.
Les technologies numériques ont rompu avec ce cycle en démocratisant l’accès et en donnant plus de pouvoir aux consommateurs producteurs. J’ai coutume de dire que si le marché est la main invisible de l’économie, les nouvelles technologies sont ses jambes. Elles permettent aux pays en voie de développement de courir pour rattraper leur retard. Aujourd’hui, un entrepreneur du Bangladesh a un accès e-mail gratuit sur Yahoo! et il peut téléphoner gratuitement sur Skype. Nous essayons de reproduire cette logique du power to the people avec l’électricité et l’eau. Mais cela va à l’encontre des habitudes en matière d’aide au développement.
Vous êtes contre l’aide au développement?
Pas si elle intervient pour renforcer l’esprit d’entreprise. Mais le plus souvent, elle ne fait que promouvoir la centralisation du pouvoir et n’est distribuée qu’en fonction de motivations politiques entre Etats.
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12 octobre 2006
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Beaucoup de journalistes regrettent de ne pas avoir plus écrit au sujet d'Anna Politkovskaya, qui a été assassinée pour ses vérités au sujet du régime de Poutine. En raison de nos préjugés idéologiques, l'oppression brutale qui sévit dans l'Est obtient souvent moins d'attention que les problèmes insignifiants de l'ouest. Maciej Zaremba indique ceci:
« La faiblesse des forces démocratiques de Russie est en partie notre faute. Si l'opposition russe à la guerre en Tchetchénie avait eu seulement une fraction de l'attention bienveillante donnée aux U.S. aux adversaires du hamburger, Polikovskaya pourrait être vivante aujourd'hui.» Interpellation/traduction de Johan Norberg.
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8 octobre 2006
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Invité par le think-tank suisse avenir-suisse, Sabine Herold, ce 8 octobre, s'exprime sur la création et les ambitions d'Alternative Libérale. Elle brosse avec humour le portrait d'une France où la lutte des classes est la grille de lecture, face à d'odieux patrons exploiteurs et des libéraux prédateurs. Elle ébauche l'histoire de ce parti né des premières manifestations de Liberté-Chérie. Après une tournée dans les think-tanks américains, la question de ceux-ci était : "quand allez-vous créer un parti?" Aujourd'hui, cela est chose faite. Entre rose et bleu, le violet est la couleur d'Alternative Libérale. Le parti est jeune et commence à avoir de plus en plus de résonance. Optimiste, elle imagine qu'Alternative Libérale à terme pourrait prendre la place d'un parti comme l'UDF et avoir d'ici une dizaine d'années quelques ministres au gouvernement et surtout exercer en tant que pourvoyeur d'idées une influence importante sur la politique française. Citant l'affaire Redecker, elle avance que la liberté d'expression n'est pas négociable. Elle rappelle quelques axes du programme d'Alternative Libérale : instaurer plus de proportionnel, éviter le cumul des mandats, donner plus de poids à la représentation parlementaire, instaurer la "flat-tax", dans l'éducation donner plus de liberté aux chefs d'établissement pour choisir leurs enseignants... Choisir une salle à Paris comme celle de la Cigale pour le congrès annuel est une manière de donner une image plus "Rock'n Roll" du libéral. Insister sur l'implantation du parti dans de multiples villes de province avec 8 congrès régionaux est une manière d'ancrer un parti libéral en France. S'organiser à partir de compétences internet, prendre place sur la toile à la manière de "cyber-militants" est une des fondations de l'organisation. Un auditeur suggère qu'Alternative Libérale devra être patient car il va à l'encontre de plusieurs siècles de colbertisme. L'audience, conquise, rappelle pour conclure que vue de Suisse, la France semble parfois oublier une de ses valeurs fondamentales: la Liberté. (Voir photos ici)
Ce qui est bien avec Alternative Libérale, c'est que le libéral optimiste et crédule peut exprimer son soutien haut et fort pour ce parti sans que Goucho se tape la tête contre les murs, gueule comme un putois contre Sarkozhy et la remise en cause des acquis sociaux. Le mot libéralisme, si on l'accompagne de quelques rappels historiques, provoque bien chez lui quelques étranglements apocalyptiques mais il ne menace plus de descendre dans la rue pour protester. Alternative Libérale progresse!
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1 octobre 2006
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Débat fort intéressant hier soir à minuit dans "On n'est pas couché" avec Laurent Ruquier. J'ai noté au détour des échanges, cette idée fort répandue et avancée par Yasmina Khadra. Ce serait la finance internationale qui maintient l'Algérie dans l'état de pauvreté où elle se trouve. Une fois de plus, le capitalisme sert de bouc émissaire afin de détourner l'attention des turpitudes des gouvernements. Voir un mes précédents messages à ce propos: "L'Algérie est riche mais n'a pas les moyens d'utiliser sa fortune"
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29 septembre 2006
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Tony Blair : " La libre circulation des travailleurs est bonne pour l'Europe de l'Est parce qu'elle leur donne la croissance, plus de travail et des bons salaires, et qu'elle approfondit les valeurs démocratiques européennes. Créer un marché commun signifie que les ouvriers doivent avoir des droits aussi bien que les entreprises, et il doit y avoir une libre circulation pour des ouvriers aussi bien que pour le capital, les marchandises et les services. "
Gordon Brown : "Le travail des britanniques pour les britanniques"Référence :
Norberg
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