10 décembre 2005
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Dans l'article paru en 2003 d'Emir Sader dans le Monde Diplomatique sur le Vénézuela, on trouve l'extrait suivant :
"L’Amérique latine paie au prix fort le fait d’avoir été le laboratoire privilégié des expériences néolibérales. La ripaille financière qui a accompagné ces expérimentations en a fait l’une des régions les plus instables du monde en termes économiques, politiques et sociaux. De 120 millions de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté en 1980 on est passé à 214 millions en 2001 (43 % de la population), 92,8 millions connaissant les affres de l’indigence (18,6 % de la population) (1)."
Quand on examine la référence citée par l'auteur, on découvre (1) « Panorama social de América latina 2001-2002 » on lit (Traduction Systransoft) :
"Comme en 2001, le plus grand accroissement se produit à nouveau en Argentine et on enregistrerait d'importantes détériorations au Vénézuéla, au Paraguay et l'Uruguay. Probablement seulement au Pérou et en République dominicaine, la pauvreté sera légèrement réduite. La situation la plus favorable est celle que présente le Chili et Panama, qui en 2000 ont atteint l'objectif de réduction de moitié de la pauvreté extrême, et comme le Brésil, la République dominicaine et l'Uruguay ils montrent un accomplissement partiel mais important de l'objectif, supérieur à à 95% dans les deux premiers cas et à 82% dans le tiers. À son tour, des pays comme Costa Rica, El Salvador, le Guatemala, le Mexique et le Nicaragua révèlent un progrès proche à à 40%. La Bolivie, le Honduras et le Pérou ont aussi montré des avances, bien qu'à un rythme qui, si maintenu, ne permettrait pas d'atteindre l'objectif souhaité à la fin de la période. Un panorama plus complexe est celui de la Colombie, de l'Équateur, du Paraguay et du Vénézuéla, dont les niveaux de pauvreté extrême durant l'année 2000 dépassaient ceux de 1990."
A propos de l'Argentine, il apparaît plutôt aujourd'hui que c'est l'abandon d'une politique libérale qui fut notamment responsable de la faillite. Quant au Chili et au Mexique, ils sont justement parmi les plus ouverts au libre-échange en Amérique latine ses dernières années. Quant au Vénézuela, on ne doute pas qu'il soit dans la liste et qu'il s'y installe tant que le président Chavez officiera. Ainsi, on découvre dans cet article une technique qui consiste à citer des statistiques qui sont le signe des échecs de la politique que l'on veut défendre en attribuant ses résultats à la stratégie que l'on veut abattre (ici le néolibéralisme).
"L’Amérique latine paie au prix fort le fait d’avoir été le laboratoire privilégié des expériences néolibérales. La ripaille financière qui a accompagné ces expérimentations en a fait l’une des régions les plus instables du monde en termes économiques, politiques et sociaux. De 120 millions de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté en 1980 on est passé à 214 millions en 2001 (43 % de la population), 92,8 millions connaissant les affres de l’indigence (18,6 % de la population) (1)."
Quand on examine la référence citée par l'auteur, on découvre (1) « Panorama social de América latina 2001-2002 » on lit (Traduction Systransoft) :
"Comme en 2001, le plus grand accroissement se produit à nouveau en Argentine et on enregistrerait d'importantes détériorations au Vénézuéla, au Paraguay et l'Uruguay. Probablement seulement au Pérou et en République dominicaine, la pauvreté sera légèrement réduite. La situation la plus favorable est celle que présente le Chili et Panama, qui en 2000 ont atteint l'objectif de réduction de moitié de la pauvreté extrême, et comme le Brésil, la République dominicaine et l'Uruguay ils montrent un accomplissement partiel mais important de l'objectif, supérieur à à 95% dans les deux premiers cas et à 82% dans le tiers. À son tour, des pays comme Costa Rica, El Salvador, le Guatemala, le Mexique et le Nicaragua révèlent un progrès proche à à 40%. La Bolivie, le Honduras et le Pérou ont aussi montré des avances, bien qu'à un rythme qui, si maintenu, ne permettrait pas d'atteindre l'objectif souhaité à la fin de la période. Un panorama plus complexe est celui de la Colombie, de l'Équateur, du Paraguay et du Vénézuéla, dont les niveaux de pauvreté extrême durant l'année 2000 dépassaient ceux de 1990."
A propos de l'Argentine, il apparaît plutôt aujourd'hui que c'est l'abandon d'une politique libérale qui fut notamment responsable de la faillite. Quant au Chili et au Mexique, ils sont justement parmi les plus ouverts au libre-échange en Amérique latine ses dernières années. Quant au Vénézuela, on ne doute pas qu'il soit dans la liste et qu'il s'y installe tant que le président Chavez officiera. Ainsi, on découvre dans cet article une technique qui consiste à citer des statistiques qui sont le signe des échecs de la politique que l'on veut défendre en attribuant ses résultats à la stratégie que l'on veut abattre (ici le néolibéralisme).