10 juin 2008
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Jean Ziegler est un essayiste suisse particulièrement virulent envers le capitalisme des grandes entreprises. Je n'ai pas lu son livre "L'empire de la honte" , mais en général lorsqu'on s'en prend aux grandes entreprises, c'est plutôt pour dénoncer un capitalisme sauvage avec des accents alter-mondialistes. "L'intérêt privé s'est imposé, au lieu de l'intérêt collectif." Je me suis amusé lorsque France-Inter en guise d'échauffement à l'émission de Daniel Mermet a repris ses déclarations. Sans doute, a-t'on mal lu entre les lignes mais sa diatribe plaide également contre un protectionnisme des grands pays comme les USA, le Canada et l'Autralie qui subventionnent leur agriculture.
"Je souhaitais trois décisions. Tout d'abord, l'interdiction totale de brûler de la nourriture pour en faire des biocarburants. Ensuite, retirer de la Bourse la fixation des prix des aliments de base, et instaurer un système où le pays producteur négocie directement avec le pays consommateur pour exclure le gain spéculatif. Troisièmement, que les institutions de Bretton Woods, notamment le Fonds monétaire international, donnent la priorité absolue dans les pays les plus pauvres aux investissements dans l'agriculture vivrière, familiale et de subsistance."
La France est en Europe le héraut de ce type de politique et l'arrivée de Sarkozhy n'y a rien changé. Il est piquant également de savoir que les principaux soutiens à ce protectionnisme prédateur ne sont pas les Bush et encore moins McCain, mais plutôt la radieuse Hillary et le charismatique Obama (à leur décharge avec nombre de républicains également) dont on ne saurait douter de l'attachement virtuel à vaincre la pauvreté et la faim dans le monde. Voir l'article de Johan Norberg ici. "The hypocrites Obama and Clinton"
"Je souhaitais trois décisions. Tout d'abord, l'interdiction totale de brûler de la nourriture pour en faire des biocarburants. Ensuite, retirer de la Bourse la fixation des prix des aliments de base, et instaurer un système où le pays producteur négocie directement avec le pays consommateur pour exclure le gain spéculatif. Troisièmement, que les institutions de Bretton Woods, notamment le Fonds monétaire international, donnent la priorité absolue dans les pays les plus pauvres aux investissements dans l'agriculture vivrière, familiale et de subsistance."
La France est en Europe le héraut de ce type de politique et l'arrivée de Sarkozhy n'y a rien changé. Il est piquant également de savoir que les principaux soutiens à ce protectionnisme prédateur ne sont pas les Bush et encore moins McCain, mais plutôt la radieuse Hillary et le charismatique Obama (à leur décharge avec nombre de républicains également) dont on ne saurait douter de l'attachement virtuel à vaincre la pauvreté et la faim dans le monde. Voir l'article de Johan Norberg ici. "The hypocrites Obama and Clinton"