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PrÉSentation

  • : Gauche totalitaire : les mésaventures d'un fantôme de gauche.
  • : Partagez l'itinéraire d'un électeur de gauche devenu un adepte de la mondialisation libérale. Employé d'une "world wide company", l'auteur vit la mondialisation au quotidien et ne s'en plaint pas. Peu de mouvements d'humeur, des faits et des chiffres!
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12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 21:13
La stratégie du choc de Naomi Klein prétend être un exposé sur la nature impitoyable du capitalisme libéral et sur son plus moderne représentant, Milton Friedman. Klein argue du fait que le capitalisme va de pair avec la dictature et que les dictateurs et d'autres figures politiques sans scrupules tirent profit des « crises » : véritables catastrophes ou fabriquées de toutes pièces appelées à consolider les pouvoirs et les réformes impopulaires. Klein cite le Chili sous le Général Augusto Pinochet, la Grande-Bretagne sous Margaret Thatcher, la Chine pendant la crise de Tiananmen, et la guerre actuelle en Irak comme exemples de ce processus. L'analyse de Klein est discutable à plusieurs niveaux. Les propres mots de Friedman le montrent plutôt comme un avocat de la paix, de la démocratie, et des droits individuels. Il a argué du fait que les réformes économiques progressives étaient souvent préférables à des réformes rapides et que le public devrait être pleinement informé au sujet de celles-ci, pour mieux s’y préparer. De plus, Friedman a condamné le régime de Pinochet et s'est opposé à la guerre en Irak. Les exemples historiques de Klein tombent également après un examen minutieux. Par exemple, Klein allègue que la répression de la Place Tiananmen a été destinée à écraser des réformes pro-marchés, quand en fait elle a ralenti la libéralisation pendant des années. Elle argue du fait également que Thatcher a utilisé la guerre des Malouines comme couverture pour ses politiques économiques impopulaires, quand en fait sa politique économique a eu un fort soutien populaire. Les études sur la liberté politique et économique indiquent que moins libérés politiquement, les régimes tendent à résister à la libéralisation du marché, alors que des états avec une plus grande liberté politique tendent à poursuivre la liberté économique. Lire la suite...
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Texte original...)
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