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PrÉSentation

  • : Gauche totalitaire : les mésaventures d'un fantôme de gauche.
  • : Partagez l'itinéraire d'un électeur de gauche devenu un adepte de la mondialisation libérale. Employé d'une "world wide company", l'auteur vit la mondialisation au quotidien et ne s'en plaint pas. Peu de mouvements d'humeur, des faits et des chiffres!
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23 mai 2006 2 23 /05 /mai /2006 00:01
Goucho a trouvé des raisons pour se prendre pour un intellectuel lucide, à la pointe du combat contre le capitalisme éhonté. Les libéraux nous abreuveraient de mensonges et les voilà démasqués. On relira ce message "Plus libéral, tu meurs!" On trouvera ici l'avis d'un journaliste de Marianne, Philippe Auclair, à travers son livre "Le royaume enchanté de Tony BLAIR" sur le Blairisme. (Charivari le 7 mai taille=6MB). Philippe Auclair prend le contrepied de quelques-unes des thèses des admirateurs de Blair. Exemples: Les statistiques du chômage sont biaisées par l'exclusion de 1.4 millions d'invalides en état de travailler. La dette, due au passif des retraites, serait équivalente (par rapport au PIB) à la dette française. Le Blairisme serait un savant mélange d'étatisme et de libéralisme. Les entreprises privatisées sont des clones des entreprises étatiques et n'offrent pas de gain de productivité. Le seul point positif du Blairisme serait l'intégration réussie de nombre d'immigrés...
Pour les cercles libéraux, la gauche française pardonne difficilement. "
Bien que Tony Blair soit travailliste, il n’a rien à voir avec les gouvernements travaillistes qui ont conduit l’Angleterre à la faillite à la fin des années 70. Les socialistes français qui ne se sont toujours pas résolus à appeler un chat un chat lui pardonnent difficilement, d’abord ses succès électoraux (il a été élu deux fois), ensuite ses succès économiques (n’y revenons pas), enfin ses réformes sociales (l’éducation, la pauvreté). Ils font valoir avec justesse que la vie n’est pas drôle pour tout le monde en Grande-Bretagne, mais ne proposent rien pour l’améliorer. Faisant la part du mal, ils rejettent le bon et considèrent Tony Blair comme une exception un peu louche dont il ne faut pas s’approcher."
Pour Johan Norberg en 2005: "L'influence de Thatcher est présente dans la politique de Blair : Une économie flexible et libérale, plus orientée vers les services publics, sans compromis face aux dictatures. Et avec certaines de ses réformes, telles que des incitations du marché dans la santé et à travers les frais d'université (auquels les Conservateurs s'opposent toujours) Blair est allé plus loin que Thatcher. Malheureusement, il emprunte ses traces dans son manque d'intérêt pour les libertés civiles et dans son manque de capacité à diminuer des dépenses publiques."

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