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  • : Gauche totalitaire : les mésaventures d'un fantôme de gauche.
  • : Partagez l'itinéraire d'un électeur de gauche devenu un adepte de la mondialisation libérale. Employé d'une "world wide company", l'auteur vit la mondialisation au quotidien et ne s'en plaint pas. Peu de mouvements d'humeur, des faits et des chiffres!
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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 00:07

Alors que je prenais Stiglitz pour un adepte de la stratégie du choc façon Naomi Klein, fournissant constamment des arguments aux altermondialistes. Je dois revenir sur cette impression. Il est à l'opposé de ceux-ci. Stiglitz est un libéral. Son film "Le Monde selon Stiglitz" dénonce  le protectionnisme des Américains et des Européens, notamment avec la politique agricole commune.
Ses accents anti-keynesiens lors de sa dénonciation de la guerre d'Irak aurait pu déjà me mettre la puce à l'oreille. Par rapport aux libéraux classiques ou radicaux,  il dénie constamment la métaphore de la main invisible (ses travaux antérieurs consistaient à montrer que sans des conditions proches de l'idéal, la main invisible ne fonctionnait pas) et il plébiscite l'intervention de l'état comme grand facilitateur des marchés.

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commentaires

L
Je vois que je ne suis pas le seul à réagir à cette contre-vérité : Stiglitz n'est pas du tout un libéral "pur jus".Stiglitz est un libéral constructiviste utilitariste, qui ne prône le marché que parce qu'il sert un but "louable", c'està  dire  louable aux yeux de M Stiglitz.Dans la dernière vidéo de Salin que j'ai postée sur mon blog, on le voit critiquer assez vertement Stiglitz pour son incohérence...Les liens postés par H16 sont très bons.@ Laurent : "néolibéral" ne veut rien dire. C'est un mot forgé par les adversaires des libéraux. Il n'y a pas de dogme nélibéral. Je te conseille cet article : La vérité sur le néolibéralisme
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H
Ah mais il a raison de cogner sur le FMI, qui est bien un exemple d'organe étatique interventionniste dont la principale faculté est de transformer en matière douteuse tout ce qu'il touche. Cependant, ça ne retire rien de ce que j'ai dit autrement : notre Stiglitz reste keynésien.
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L
Pour moi, il fait partie de ces libéraux humanistes qui parviennent à dépasser les dogmes néolibéraux.Son livre "La grande désillusion", sur les pratiques du FMI dans les années 90 est absolument remarquable. 
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H
Malheureusement, Stiglitz est bien un keynésien. Il est suffisamment malin pour ne pas être aussi grossier que Krugman dans sa charge interventionniste, mais reste tout de même assez loin d'un libéral moyen...http://www.tanstaafl-fr.net/?p=69http://blog.georgeslane.fr/tag/Stiglitz%20(Joseph)http://www.objectifliberte.fr/2008/10/stiglitz-embras.htmlCordialement,h16
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L
C'est vrai, mais il y a beaucoup d'économistes,ou de politiciens "libéraux"l bon teint ou dit pragmatistes qui tout en minimisant l'intervention de l'état, plébiscite son action tel le gardien du terrain de jeux dans lequel le marché imparfait s'exercerait. Est-ce pour donner un sens à leur action et à leur participation aux gouvernments?Sans doute l'expression libéral pragmatique conviendrait mieux à Stiglitz.
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B
>Stiglitz est un libéral pur jus>et il plébiscite l'intervention de l'état comme grand facilitateur des marchésY'a pas comme un soucis là ?!!
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