30 juillet 2006
7
30
/07
/juillet
/2006
00:02
Dans un article paru dans Bilan, Jan Krepelka de l'Institut Constant donne un point de vue libéral sur le marché de la prostitution. En voici quelques extraits: "L'interdiction de la prostitution a des conséquences déplorables en France, à la suite de la pénalisation du racolage passif... les péripatéticiennes doivent se cacher de la police, et ainsi inévitablement, s'éloigner aussi de sa protection éventuelle, devenant plus facilement la proie d'agressions... La répression ne fait qu'empirer les problèmes qu'elle prétend résoudre.
Celui qui commet des crimes doit être condamné, qu'il soit ou non proxénète. Par contre, si les proxénètes ou autres tenanciers de maison close se contentent de faciliter la rencontre entre la prostituée et le client ou assurer la sécurité des prostituées en échange d'une part de leur revenu, il n'y a rien là de condamnable tant qu'il s'agit d'un accord volontaire. Le travail du proxénète n'est pas à distinguer d'une activité commerciale "normale".
Que l'un des deux partenaires d'un acte sexuel soit payé pour cela ne change rien à la seule question décisive pour juger de sa légalité qui est de savoir s'il a lieu entre deux adultes consentants, il n'est justifié de punir ni l'un ni l'autre."
Celui qui commet des crimes doit être condamné, qu'il soit ou non proxénète. Par contre, si les proxénètes ou autres tenanciers de maison close se contentent de faciliter la rencontre entre la prostituée et le client ou assurer la sécurité des prostituées en échange d'une part de leur revenu, il n'y a rien là de condamnable tant qu'il s'agit d'un accord volontaire. Le travail du proxénète n'est pas à distinguer d'une activité commerciale "normale".
Que l'un des deux partenaires d'un acte sexuel soit payé pour cela ne change rien à la seule question décisive pour juger de sa légalité qui est de savoir s'il a lieu entre deux adultes consentants, il n'est justifié de punir ni l'un ni l'autre."