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PrÉSentation

  • : Gauche totalitaire : les mésaventures d'un fantôme de gauche.
  • : Partagez l'itinéraire d'un électeur de gauche devenu un adepte de la mondialisation libérale. Employé d'une "world wide company", l'auteur vit la mondialisation au quotidien et ne s'en plaint pas. Peu de mouvements d'humeur, des faits et des chiffres!
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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 02:46

A l'heure où nombre de commentateurs émérites et cultivés, prédisent la fin du capitalisme, je me retourne sur les grandes réalisations du socialisme, philosophie qui permit de transformer le monde et de lutter contre les "dérives" du capitalisme. Je considère que ce socialisme, intrépide et contagieux, aux fondements solides et durables a forcément laissé derrière lui nombre de poussières radieuses et de bonnes influences qui ont permis à ce monde de contrer les violences bien connues du capitalisme libéral.

Je mets de côté cet accident qu'est le totalitarisme soviétique qui comme chacun sait n'a rien à voir avec la disposition essentielle à l'émancipation de l'homme qu'est cet inéluctable frémissement de liberté qu'est le socialisme. Hélas, je ne vois rien, n'en déplaise à Goucho, qui puisse justifier un tel engouement. Je ne vois rien de très positif... Le socialisme n'est qu'une aspiration, mais dans les faits je ne vois qu''inspirations néfastea et vaines réalisations... soutenues indirectement par le capitalisme. Le bonheur des peuples est inversement proportionnel à l'allégeance au socialisme.

 

 

socialisme-copie-1.png

 

Après avoir enfermé la Russie et les pays de l'est dans les ténébres, le socialisme a eu une grande influence sur les mouvements indépendantistes qui, au lieu de se contenter de mettre en place pas à pas un capitalisme libéral, se sont inspiré d'un socialisme éculé pour sombrer aujourd'hui dans les plus grandes difficultés. Ils se sont pris à rêver à une révolution universelle. Aujourd'hui, l'histoire pourait se reproduire en partie. Des opposants lors du printemps arabe semblent parfois se laisser influencer par la vacuité des sirènes anti(néo)libérales, ce qui les rend inopérant face aux machineries de l'islamisme. Le socialisme a offert en héritage aux pays délivrés du colonialisme les promesses les plus vaines. Sans le socialisme, ces pays s'en seraient beaucoup mieux sortis. Sans la vague antilibérale et désormais pétrie d'indignation, qui excuse même parfois les courants les plus liberticides, les opposants aux dictatures arabes et à l'islamisme auraient aujourd'hui quelque chose de plus solide à se mettre sous la dent pour sortir leur pays du marasme.

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