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  • : Gauche totalitaire : les mésaventures d'un fantôme de gauche.
  • : Partagez l'itinéraire d'un électeur de gauche devenu un adepte de la mondialisation libérale. Employé d'une "world wide company", l'auteur vit la mondialisation au quotidien et ne s'en plaint pas. Peu de mouvements d'humeur, des faits et des chiffres!
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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 21:13

La relance crée des déficits qui entraîne la relance qui à son tour a besoin de relance qu'il faudra relancer encore... Stiglitz considère que baisser le coût du travail ne sert à rien s'il n'y a pas de demande. Ainsi, les pays rigides du point de vue des lois du travail s'en tire mieux en pleine crise. Paul Krugman se moque des Irlandais qui avec leur austérité (1/3 impôts , 2/3 baisse des dépenses)  n'obtiennent que des taux d'emprunt plus élevés. Krugman plébiscite le doux Hollande face à l'avarice de Merckel. Baisser les dépenses publiques est pour lui une hérésie. Les Européens ont donc raison de se révolter, contre ce quelque chose qui est à peine expérimenté en Grande Bretagne ou ailleurs. Pour Goucho, cet article de l'éminent Krugman est limpide et renvoie dans les cordes, une fois de plus, la pensée unique qu'est le libéralisme. Acquiesçons en partie au raisonnement de Krugman : oui, relâchons la pression. En baissant les impôts  (15% impôts , 85% baisse des dépenses) ! Nos gouvernants sont très prompts à lever des impôts. à chasser comme en Italie, les exilés fiscaux, à contrôler plus encore. Voilà qui n'est pas de nature à permettre la croissance ! Vive la liberté. Gordon Brown avait raillé la Suède qui, il y a quelques années, avait réduit ses impôts. Depuis la croissance est revenue et les impôts avec elle...

Intéressant, également. Krugman annonce la fin probable de l'Euro, ce qu'il ne semble pas voir d'un mauvais oeil.

 

"1. La Grèce sort de l'euro, très probablement le mois prochain.
2. 
Des retraits massifs des banques espagnoles et italiennes, vers l'Allemagne.
3a. 
Peut-être. Les banques interdisant de transférer des dépôts hors du pays et contrôlant les limites sur les retraits d'espèces.
3b. 
Alternativement, ou peut-être en tandem, énorme tension sur le crédit à la BCE afin d'empêcher les banques de s'effondrer.
4a. 
L'Allemagne doit choisir. Accepter d'énormes créances publiques indirectes sur l'Italie et l'Espagne...
4b. 
Fin de l'euro."

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