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PrÉSentation

  • : Gauche totalitaire : les mésaventures d'un fantôme de gauche.
  • : Partagez l'itinéraire d'un électeur de gauche devenu un adepte de la mondialisation libérale. Employé d'une "world wide company", l'auteur vit la mondialisation au quotidien et ne s'en plaint pas. Peu de mouvements d'humeur, des faits et des chiffres!
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2 janvier 2007 2 02 /01 /janvier /2007 16:27
Trouvé intéressant sur France-Culture, les entretiens de Benjamin Stora avec Marc Ferro. Une traversée du siècle passionnante entre le maquis du Vercors, les lendemains de la guerre, le communisme, la guerre d'Algérie, le colonialisme, la situation actuelle... Du vécu! Lien sur le quatrième entretien:
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31 décembre 2006 7 31 /12 /décembre /2006 00:04
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28 décembre 2006 4 28 /12 /décembre /2006 00:02
"Il a lutté contre chaque forme d'intervention d'état, le règlement de la prostitution, la prohibition de l'alcool, la limitation du nombre de tenanciers d'échoppe avec alcool, la fermeture des endroits de jeu, les pénalités contre la spéculation. Il était premier lieutenant de maître d'hôtel de Josephine dans sa campagne héroïque en France [contre les lois d'anti-prostitution], et a même payé de six mois de prison la violence de ses attaques contre la police de Paris. Aucune morale! Plutôt ivresse, prostitution, ruine sous le régime de la liberté, que la modération, la vertu, la sobriété, la respectabilité sous le régime du règlement d'état. Il n'admettait pas que la morale puisse exister si ce n'était comme produit naturel de liberté."
Critique émise par Charles Gide - un des fossoyeurs de l'idée libérale en France selon Salerno - de Yves Guyot, auteur libéral de "Principes de l'économie sociale" en 1892. Grand adepte du laissez-faire.
Référence : Salerno http://www.mises.org/etexts/bastiateconomics1.pdf
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25 décembre 2006 1 25 /12 /décembre /2006 00:17
Il était une fois un jeune Indien qui habitait sous les hauts-plateaux près d'un verger paradisiaque plein de pommes brillantes et rondes. Chaque jour, les Indiens qui habitaient aux alentours du verger voyaient les Brésiliens laconiques, lunettes noires, mettre les pommes dans des camions rutilants destinés à destination de pays inconnus. Un jour, Evo le jeune Indien pris d'une rage soudaine, voyant trois misérables pommes au fond de son chapeau, poussa un cri de rage dont on entendit l'écho jusque dans sur les hauts-plateaux. "les pommes sont des petits poids de soleil" ! Alors le peuple des hauts-plateaux et celui des basses plaines entendirent ce cri et reprirent possession par décret indien de tous les vergers qui leur appartenaient depuis la nuit des temps. Cela fit grand remue-ménage et les camions s'arrêtèrent sur le bas-côté. Les cueilleurs de pommes, en ôtant leurs lunettes, répondirent : "Si vous nous empêchez de cueillir des pommes et si vous volez nos échelles, vous serez maudits et les pommes flétriront sur les arbres". N'écoutant que leur fougue, les Indiens investirent les vergers. Ils montèrent sur les échelles et dévorèrent en un tour de soleil toutes les pommes sur les arbres. Puis ils attendirent à l'ombre des arbres, les prochaines récoltes plein de confiance envers la terre nourricière. Hélas, au bout de quelques jours, les Indiens ne virent naître du verger que quelques misérables fruits pleins de trous, dévorés par les mouches. Ils récoltèrent encore moins de pommes dans leur haut-de-forme que celles que les Brésiliens laconiques leur laissaient en récompense de la rente du verger. Alors, honteux et miséreux, ils rappelèrent les Brésiliens. Plus laconiques que jamais, ceux-ci recommencèrent à déambuler sur les routes et les pommes, peu à peu, retrouvèrent leurs couleurs. Evo le jeune Indien, plein de honte et de rouge aux joues, sous le regard lourd des hauts-plateaux, se rendit sur la grand-place pour recevoir pour dû les quelques ombres de pommes octroyées par les brésiliens aux lunettes lourdes comme des dés de soleil. Et surprise, il y avait beaucoup plus de pommes qu'il n'en eut jamais eu. Le Brésilien tout en faisant tambouriner les lunettes sur son nez aperçut Evo et dit. "Notre du, depuis si longtemps fixé, a été revisé. Voilà quatre fois plus de pommes que vous n'en aviez." Evo eut un sanglot de joie en regardant son chapeau haut de forme plein de pommes à ras bord. "les pommes sont des petits poids de soleil..."
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22 décembre 2006 5 22 /12 /décembre /2006 00:03
Guy Sorman dans son excellent livre "Le progrès et ses ennemis" laisse entendre que les poètes ne seraient pas tout à fait des intellectuels. Ce livre est d'ailleurs passionnant si on ne veut pas se mirer sans réfléchir dans les trompe l'oeil écolos. Rappelons que Jean-François Revel, intellectuel éclectique, a écrit une anthologie poétique.
Je n'aime pas cette idée que le libéral par essence soit ce jeune cadre dynamique, collet monté. Le poète est un artisan des mots. Il n'est même pas toujours nécessaire d'être un chef d'entreprise pour être un libéral. Il est nécessaire de vouloir être libre dans une société libre et d'assumer ses choix, d'être l'entrepreneur de soi-même en quelque sorte! Il me semble d'ailleurs que c'est dans les sociétés les plus libres qu'on trouvera le plus de marginaux et d'originaux qui ne suivent pas le chemin tracé par la majorité. Le décalage et la marge possible sont aussi des signes de liberté dans une société. Le libéral est aussi celui qui, sans vivre aux crochets de la société, fait le choix de travailler, saisonnier ou intermittent (dans le sens noble du terme), quand et comment cela lui chante. L'image du libéral artiste ou détournée du "branlo assumé" ne me gêne pas. Bien au contraire. Dans un pays de plein emploi, il est plus facile de vivre ce genre de choix sans avoir une épée de Damoclès sur la tête.
Quelques extraits de la poésie loufoque et complètement schnaps de Jacques Ferry -Les écrits mystiques de Vicence- pour illustrer le propos de Guy Sorman.
"La poésie au détecteur de mensonges, les littératures cadavériques parlent aux français moyens ou aux Portoricains inférieurs. Ici l'ombre. J'aime écouter la météo tout seul sans lendemain, Autopsie d'une jeunesse désoeuvrée que consume la grasse matinée de la dernière chance, la vanité consacre mon existence aux balançoires, à la dipsomanie des ramoneurs burlesques. Les chats méchants donnent ma langue aux étoiles filantes. Le cerveau détruit par les anacondas, je pense au golf miniature en visitant les églises vénitiennes. La légion suspecte des dîneurs offre certains reflets des littératures inanimées..."
et quelques aphorismes comme:
Nous voulons la retraite au stade pré-ombilical!
On ne prête qu'aux biches!
Les voyous en savent suffisamment pour faire tomber la nuit!
Le silence ne s'intéresse pas aux gens connus!
La jeunesse critique les lézards!
Le peuple de l'opium n'évite pas la clientèle de la récidive!
Les disques rayés ne dérangent
pas les mauvais garçons !
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20 décembre 2006 3 20 /12 /décembre /2006 00:09
Qui n'a pas ferraillé face à quelques amis qui se demandaient sans rire si Bush n'avait pas organisé l'attentat du 9/11? Voici Un très bel article issu de la gauche radicale américaine à propos de la théorie du complot à lire ce mois-ci dans le monde diplomatique. Alexander Cockburn démonte les arguments ridicules qui tendent à considérer que Bush et Cheney ont tout manigancé. D'ailleurs cette croyance qui me semble aussi ridicule que celle consistant à imaginer que les Américains ne sont pas allés sur la lune est une ligne de fracture importante entre l'occident et le monde musulman. En Égypte, 69 % des Égyptiens sont persuadés de ce complot. En fait, les partisans de la théorie du complot surestiment la puissance américaine. Leur raisonnement s'arrête d'ailleurs aux limites de l'idéologie. Car il ne leur vient pas à l'idée, s'ils étaient cohérents avec eux-mêmes, que les photos d'Abu Graïb pourraient être une pure invention de la propagande américaine pour faire peur et la prison d'Ouantanamo une véritable mise en scène destinée à détourner le citoyen des véritables images de la guerre.
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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 00:20
Ce site est né entre autres de la lecture passionnée de l'ouvrage de Johan Norberg "Plaidoyer pour la mondialisation capitaliste" montrant que l'évolution de la pauvreté n'est pas forcément celle que l''on pense notamment grâce à un capitalisme libéral affirmé et à la mondialisation. Ce n'est pas la vision d'Attali et d'Olivier Pastrée sur France-Culture le 7.12.06. (~1h40)
"OP -Une des caractéristiques fondamentales de la mondialisation est l'aggravation des inégalités. Partagez-vous ce point de vue?"
"JA -On peut prévoir une extraordinaire aggravation de la pauvreté. 6 Milliards d'habitants pour 2 .5 Milliards vivant sous le seuil de pauvreté. Demain 9 Milliards d'individus pour 5 Milliards en dessous du seuil de pauvreté."
Voilà qui stoppe net mon intérêt pour cette brève histoire de l'avenir proposée par Attali. De plus, je me dis souvent que l'avenir est plus modeste que le présent, il adore les surprises et l'histoire du monde est une improvisation permanente. Les prédictions les plus
péremptoires, les "hyperprédictions" sont vouées au recyclage par le ridicule et ne sont là que pour faire mousser le présent. C'est sûrement le cas d'Attali dont l'horizon est situé à la prochaine campagne électorale. C'est d'ailleurs ce qui semble être arrivé à la plupart des prophéties d'Attali selon l'article "Attali, le prophète qui s'est toujours trompé" paru dans les Cercles Libéraux. Pour répondre aux informations erronées propagées par nos deux compères ci-dessous, on se fiera une nouvelle fois à Norberg qui reprend celles de la banque mondiale donnant la tendance sur les vingt cinq ans qui viennent... (voir également le commentaire de chroniquespatagones)
- La croissance par habitant des pays en voie de développement sera de 3.1 pour cent annuellement, comparé à 2.1 pour cent depuis 1980.
- Le revenu moyen dans les pays en voie de développement doublera, de $4 800 aujourd'hui à $11 000 en 2030 (semblable au revenu tchèque par habitant aujourd'hui).
- Des pays comme la Chine, le Mexique et la Turquie auront un niveau de vie équivalent à celui de l'Espagne aujourd'hui.
- « La bourgeoisie » (gagnant $4 000-17 000 par habitant) dans les pays en voie de développement augmentera de 400 millions à 1.2 milliard.
- La pauvreté extrême (<$1/day) sera réduite de 1.1 milliard à 550 millions - de 20 pour cent à 8 pour cent de la population de pays en voie de développement (elle était de 40 pour cent en 1980).
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14 décembre 2006 4 14 /12 /décembre /2006 00:00
Le concept de racisme semble pour Albert Memmi, sartrien, auteur de "Portrait du décolonisé", vieux baroudeur de l'antiracisme, avoir subi quelque inflation. Voici ce qu'il laisse passer de son trouble dans l'émission au débat vif et heurté du 5/12/06 de Grain à Moudre avec notamment Caroline Fourest et Mouloud Aounit.
"Je ne me retrouve pas. Je suis dépassé car le racisme est infamant et absurde. Il était basé sur l'idée de hiérarchie entre les races. Il fallait donc que la race supérieure domine les races inférieures.  Actuellement il y a toujours du racisme. Ce n'est pas le vrai problème, le vrai problème est l'emploi, l'éducation nationale, le vote des étrangers... Mettre cela sur le compte de l'antiracisme ne colle pas. Mélanger le conflit palestinien et la question du racisme est absurde. Quel rapport y a-t-il entre le racisme et le conflit palestinien ? Le racisme suppose que les races existent. Aujourd'hui la science a prouvé que la notion de race n'existe pas. C'est effrayant. On se bat à coup de faux concepts..."
Pour  Luc Ferry, la notion de racisme s'est métamorphosé. Il est devenu un rejet des cultures. Lorsque aujourd'hui on dit "les musulmans eux ce n'est pas pareil, ils sont comme ceux-ci ou cela… on fait du racisme." Sur les définitions du concept de racisme on se rendra ici. On réécoutera l'émission sur ce lien.

Questionnaire à choix:
Pourquoi le concept de racisme est-il devenu si large?
  1. A- Pour recycler les militants sans cause en leur donnant des os à ronger
  2. B- Pour se substituer à l'impolitesse ringarde et bourgeoise
  3. C- Pour se racheter une conduite à peu de frais quand on a mauvaise conscience
  4. D- Pour gagner ses galons au paradis de la bien-pensance
  5. E- Pour fabriquer plus de racistes afin de pouvoir les ostraciser
  6. F- Pour prouver son bon coeur à une jolie blonde
  7. G- Pour faire redémarrer les turbines de la rhétorique quand on est à quai
  8. H- Pour jouer les vierges effarouchées plutôt que d'aller à l'église
  9. I- Pour lubrifier la langue des vipères
  10. J- Pour vendre dans le lot des idées de seconde main
  11. K- Pour faire progresser l'humanité
  12. L- ----
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11 décembre 2006 1 11 /12 /décembre /2006 18:25
"L'Ancien dictateur Augusto Pinochet est mort enfin. Il était un dictateur brutal qui a pris le pouvoir en bombardant le palais présidentiel en torturant et en assassinant ses adversaires sans pitié. Mais ensuite après avoir essayé les vieilles politiques du protectionnisme et de l'interventionnisme dans l'économie et la voyant échouer, il a été convaincu de commencer à libéraliser l'économie. En raison de cela, et de la suite des réformes sous le gouvernement socialiste démocratique, le Chili est de loin le pays latino-américain le plus avancé.
A gauche, on affirme que cette association avec un dictateur souille le libéralisme économique pour toujours. C'est un argument intéressant. Si c'est vraiment le cas, alors l'interventionnisme des gouvernements devrait être bien plus souillée puisque les amis autoritaires de Pinochet dans la région, comme Stroessner, Videla et Banzer ont appliqué et confirmé ce vieil interventionnisme et le modèle protectionniste."
Traduction du message de Johan Norberg.
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9 décembre 2006 6 09 /12 /décembre /2006 00:00
Sabine Hérold, vous vous êtes illustrée en dénonçant les blocages de 2003. De ce succès est né votre parti, Alternative libérale. Existe-il donc une voie entre Sarko et Ségo?
Absolument, ni l’un ni l’autre ne sont libéraux. Le premier est resté très flou sur ses positions, la seconde n’a pas de pro­gramme.
Où vous situez-vous sur l’échiquier politique?
Dans une troisième dimension, libérale, qui s’élève au-dessus de l’axe gauche-droite, comme en Allemagne ou au Portugal. Nous défendons la liberté individuelle contre un Etat qui veut trop en faire. Nous souhaitons que cha­cun puisse décider davantage.
Quel écho avez-vous chez les politiques?
Bernard Kouchner ou Alain Ma­delin comptent au nombre nos sympathisants, issus de la gau­che comme de la droite.
Qui recommanderez-vous au se­cond tour, où vous ne parvien­drez de toute façon pas?
Personne ne sait aujourd’hui qui y sera. Ni Ségolène Royal ni Nicolas Sarkozy n’ont aujourd’hui un ticket. Le mo­ment venu, nous pencherons vers le candidat le plus libéral, qu’il soit de gauche ou de droite.
Au lendemain de la présiden­tielle, qu’adviendra-t-il du libé­ralisme français?
Comme par le passé, les prochai­nes réformes économiques vien­dront de l’UE, avec la privatisa­tion de Gaz de France ou de la SNCF par exemple. Mais les ré­formes sociales devront venir de l’intérieur. Nous ne voulons pas faire qu’un «coup» en 2007, mais porter la force libérale dans les prochaines décennies.
Paru dans Bilan No 216 Interview de Pierre Dabitz. Voici quelques extraiits.
Bilan est un journal magazine Suisse généraliste et économique plutôt libéral. L'Institut Constant de Rebecque y faisait encore paraître il y a quelques mois des articles particulièrement rafraîchissants.


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