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PrÉSentation

  • : Gauche totalitaire : les mésaventures d'un fantôme de gauche.
  • : Partagez l'itinéraire d'un électeur de gauche devenu un adepte de la mondialisation libérale. Employé d'une "world wide company", l'auteur vit la mondialisation au quotidien et ne s'en plaint pas. Peu de mouvements d'humeur, des faits et des chiffres!
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4 février 2007 7 04 /02 /février /2007 09:51
Monique Canto-Sperber est en quête d'un socialisme libéral, façon d'excuser plus d'un siècle d'errements du socialisme, de raccrocher la social-démocratie à une philosophie qui traverse l'histoire et de donner au libéralisme des habits acceptables pour le faire avaler à une gauche française accrochée au piquet de son histoire. À travers le libéralisme italien qui formula le premier cette idée d'apparence saugrenue, elle débat (et l'émission est passionnante) avec Jean Petitot, coauteur du libéralisme en Europe, à propos de Piero Gobetti "la révolution libérale", Benedetto Croce, Carlo Rosselli et Luigi Einaudi... Une des grandes spécificités du libéralisme italien aurait été de tenter de rendre compatible le socialisme avec le libéralisme.
Pour Einaudi et Gobetti, le libéralisme est une méthode générale et empirique pour résoudre les problèmes politiques. Le capitalisme ainsi que le libéralisme sont métapolitiques. Pour des raisons de complexité, il est difficile de faire des calculs rationnels comme le constructivisme le conçoit. Cette théorie rejoint l'idée de l'ordre spontané d'Hayek. Le libéralisme progresse par essais et erreurs, par tâtonnements. Ainsi le libéralisme appartiendrait au registre de la métapolitique. Le libéralisme serait compatible avec des systèmes politiques différents tels parfois le Socialisme.  Ainsi les luttes sociales concourent à la mondialisation progressive du système capitaliste. La lutte des classes est une forme naturelle du conflit, une concurrence des groupes sociaux qui concourent à la progression des libertés et au renouvellement des élites.
Pour Monique Canto-Sperber, "Inscrire l'idéal intellectuel de la liberté au coeur de la lutte des classes et de la justice sociale est un des apports les plus originaux du libéralisme italien."
J'imagine que les tâtonnements de l'histoire nous ont montré largement les erreurs du socialisme au siècle passé. Ainsi, il est peu raisonnable de revenir là-dessus et de recommencer un cycle d'essais dangereux. La lutte des classes si grégaire, me semble peu compatible avec les évolutions actuelles du capitalisme. A l'heure où les hérauts de la gauche récriminent le manque de collaboration et l'égoïsme induit des sociétés capitalistes, le modèle de la lutte des classes ne me semble pas de nature à progresser sur ces questions.

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3 février 2007 6 03 /02 /février /2007 00:09
Je m'insurge devant les fréquentes apologies de Chavez et dieu sait si les occasions sont nombreuses. Sur Thalassa, hier  soir, on nous présente la "révolution bolivarienne" sans le moindre esprit critique. Les images sont splendides. En fin de reportage, on voit Chavez, très cabotin, réclamer de voir la mer plutôt que de se fondre dans le frétillement des notables et des caméras.
L'argent du pétrole afflue dans un petit village de pêcheur.
On ne nous dit pas les critères qui ont justifié tant de générosité pour cette région de pêcheurs. C'est cela finalement les derniers relents du Socialisme: du fric à gogo, de jolies animatrices de gauche qui éduquent à la vie en société. Il est vrai qu'il y a un net progrès par rapport aux camps de travail du siècle passé. Chavez y ressemble finalement à un grand directeur de MJC qui semble décider lui-même des activités des membres de l'association.
"En fait, le règne de M. Chavez contient les germes de sa propre destruction: son utilisation sauvage du revenu du pétrole -- la dépense du gouvernement a été multiplié par huit pendant ses huit années de pouvoir--. Elle a été consacré principalement à la consommation ou des aventures étrangères ridicules. L'investissement dans l'économie, et même dans l'industrie pétrolière elle-même, sont pauvres, et la plupart des experts pensent que la production de pétrole du Venezuela diminue. Le crime et la corruption sont croissants : Les meurtres sont en hausse de 67 pour cent depuis l'ère de Chávez. Si les prix du pétrole continuent à chuter, la révolution de M. Chávez sera redevenue ce qu'elle est : une fraude populiste." Voir ici. On pourra ajouter à ce portrait ce message de Jean-Pierre Chevallier sur la guerre économique entre l'Iran et les USA. Il semblerait que le même sort puisse être réservé à l'Iran et au Venezuela.
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31 janvier 2007 3 31 /01 /janvier /2007 23:58
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31 janvier 2007 3 31 /01 /janvier /2007 19:10
Il y a deux sortes de droit à la Paresse. Le droit à la Paresse "socialiste" qui grâce à la bienveillance d'un état salvateur me pousse à prendre des congés. Il me reste à vivre de peu sans avoir trop d'ambition grâce aux salaires (faibles mais sûrs parfois) que mon travail dans cet environnement réglementé finit par me délivrer...
Le droit à la paresse de type capitaliste est celui qui peut m'être octroyé par une épargne bien pensée ou par la revente d'un bien sur le marché. Ce dernier type de paresse est un choix à portée de plus en plus de citoyens dans un système capitaliste à plein régime.
L'émission à laquelle participait Jean-Louis Caccomo dans le Grain à Moudre sur le thème du pouvoir d'achat a été peu enthousiasmante. Ce n'est pas la faute de JLC qui s'est peu exprimé: "On ne décrète pas une augmentation du pouvoir d'achat. On ne peut avoir du temps libre et du revenu que si on augmente la productivité...". Celui-ci a même du avaler son chapeau pour ne pas exprimer son désaccord en fin d'émission devant des intervenants qui justifièrent un droit à la paresse par la pollution engendrée par le travail, la compétition individuelle destructrice des relations sociales, l'Amérique laborieuse...
On gardera en mémoire la dernière intervention de JLC reprenant à son compte les théories de Bastiat sur capital et travail. (Harmonies Economiques) "Les actionnaires et les dividendes ne sont pas un revenu indu. Le capital est du travail cumulé. Séparer capital et travail c'est entrer dans un clivage marxiste qui n'est pas pertinent." On lira le message de JLC à propos de l'émission, à réécouter ici.
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30 janvier 2007 2 30 /01 /janvier /2007 00:05
Dans la bande à Bonnaud, Catherine Nay à propos de sa biographie de Sarkozy, invoque la période 86-88 où la France aurait été (la plus) libérale. Cette embellie aurait valu à Chirac la perte de la présidentielle 89 notamment à cause de la suppression de l'ISF. Sur les statistiques, on remarque que cette courte période aurait coïncidé avec une petite baisse de chômage. (On téléchargera l'extrait ici).
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26 janvier 2007 5 26 /01 /janvier /2007 00:04
"Esclaves coloniaux d'Afrique et d'Asie ; l'heure de la dictature prolétarienne en Europe sonnera pour vous comme l'heure de votre délivrance." Ceci est extrait du manifeste de l'Internationale Communiste de 1919. Ce n'est pas le manifeste des indigènes de la République mais selon Philippe Reynaud ce manifeste a des points commun avec cette bonne vieille logorrhée qui accompagna le communisme."Nous sommes aux côtés de tous les peuples qui luttent pour leur émancipation, contre toute les formes de domination impérialiste, coloniale ou néo-coloniale." Excellent interview de Philippe Reynaud sur l'extrême gauche et en filigrane à propos du libéralisme sur France-Culture ce dernier week-end. (Plus d'info sur ExtrêmeCentre).
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24 janvier 2007 3 24 /01 /janvier /2007 19:25
Je me réjouis de lire ce hors-série du point sur le Libéralisme. La citation qui fait le titre de ce message est de Piero Gobetti. Nicolas Baverez, Jacques Marseille, Lucien Jaume, Alain Laurent, Raymond Boudon ont apporté leur contribution. Et si je ne suis pas encore rassasié à relire à cent à l'heure les grands libéraux de ce monde, je pourrais toujours réécouter Raymond Boudon sur Canal Académie.
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19 janvier 2007 5 19 /01 /janvier /2007 00:07
A la poursuite du bonheur est un film dont le message serait plutôt "libéral". Voilà qui est assez rare pour être souligné! Voici un extrait de la critique positive faîte par les libertariens aux US.  "Le film est une brève leçon de philosophie politique à propos de la richesse qui peut être créée dans une société qui protège la propriété privée..." Le film ne sombre pas dans la caricature: Le méchant propriétaire, le méchant patron... Pas de racisme dans le monde du business! La réalité nous est donnée, brut de fonderie sans nombre de clichés auquels on pourrait s'attendre. Viré par son propriétaire parce qu'il ne payait pas, Chris Gardner dans la rue en pleine nuit ne casse pas la vitre pour se venger, il continue sa quête: gagner son argent grâce à son propre mérite.
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9 janvier 2007 2 09 /01 /janvier /2007 08:15

Un moment drôle dans Mots Croisés (1h35) vers minuit, hier soir. On y a vu Mme Le Pen expliquer à un aréopage de protectionnistes comme Olivier Besancenot. Manuel Valls et Patrick Devedjan les vertus de celui-ci.
"M. Besancenot, vous êtes pour l'ouverture des frontières?" (semblant prendre son silence pour un oui)
Marine Le Pen sort de son sac une pince, des ciseaux, une clé à molette prenant à témoin tous les participants au débat.
"Ceci est fabriqué en Chine et cela côute 2 ou 3 euros. Comment voulez-vous résister? Il faut fermer les frontières ! "
Je me souviens que Villepin avait fait la première page du Times l'an dernier tel un parangon du protectionnisme. Il semble que sur cette matière, l'extrême droite soit l'original et les autres de pâles copies.
Désormais, en appeler au protectionnisme, c'est, pourrait-on avancer, faire le jeu de l'extrême droite.

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2 janvier 2007 2 02 /01 /janvier /2007 16:27
Trouvé intéressant sur France-Culture, les entretiens de Benjamin Stora avec Marc Ferro. Une traversée du siècle passionnante entre le maquis du Vercors, les lendemains de la guerre, le communisme, la guerre d'Algérie, le colonialisme, la situation actuelle... Du vécu! Lien sur le quatrième entretien:
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